La haute couture se lance dans une nouvelle aventure, celle de se mettre au recyclage tout comme s'y était mis le prêt-à-porter il y a quelques années de cela. Cette toute nouvelle démarche fait preuve de créativité et séduit de nombreux créateurs pour qui Recyclage rime avec modernité. De nombreux créateurs vont se laisser séduire en récupérant des tas de matières déchirées ou usées pour en faire de magnifiques pièces que porteront leurs mannequins lors des prochains défilés. Prendre en compte le facteur environnemental est aussi une façon de renouveler tant bien que mal sa clientèle tout en essayant de charmer la nouvelle génération, qui elle porte néanmoins un regard différent sur le recyclage.
Ce dernier est plutôt rare car dans la pensée collectif le luxe ne s'allie en aucun cas avec le recyclage. La dimension de notre réflexion dans la mode, s'oriente la plupart du temps vers des marques bio peu réputées pour leur créativité mais plutôt pour le naturel qu'elles offrent ou bien à d'énormes initiatives du prêt-à-porter comme H&M ayant pour but à réduire leur impact sur le plan environnemental. Et donc à favoriser leur image.
Le recyclage aux portes de la haute couture !
En effet, la collection couture automne/hiver 2016 de Viktor & Rolf démarre non pas d'une page blanche pour griffonner et imaginer les modèles des prochaines pièces. En outre, Viktor Horsting puis Rolf Snoeren, les deux fondateurs néerlandais de la marque vont aller puiser des sequins, de l'organza, du tulle, des boutons mais également des vieilles pièces issues de précédentes collections dont celle qui leur a valu le prix le Grand Prix d'Hyères, en 1993.
Ces créateurs les ont assemblés, retravaillés, déchirés, mixés, pour au final obtenir d'extraordinaires Patchs Works poétique fait à la main inspirés de l'image du Vagabon de l'oeuvre de Charles Dickens.
Même la fameuse invitation au défilé de début juillet était exclusivement en fibre recyclée. En septembre,à l'occasion du Positive Economy Forum, Christian Lacroix un as de la Haute couture, présentait près d'une trentaine de robes collectées par l'association Le Grenier.