De tous les temps, époques ou civilisations, la musique a fait partie des festivités organisées par les êtres humains. Les artistes et les musiciens qui produisent la musique se présentent en concert devant le public afin de présenter leurs nouvelles créations. Dans le passé, ils étaient réservés davantage à la cour du roi et se déroulaient chez les aristocrates qui pouvaient subvenir aux besoins d'un compositeur. Ce n'est qu'au début du vingtième siècle que nous avons vu la venue des concerts sous le forme connue aujourd'hui.
Par exemple, ils sont réservés à l'élite au dix-huitième siècle. L'Académie royale de musique à Paris limite l'expansion des concerts dans la région parisienne. Elle possède un monopole et une certaine exclusivité des droits. Au dix-neuvième siècle, ils se diversifient en laissant place à des représentations purement vocale ou purement instrumentale. C'est la naissance du récital et les grands orchestres symphoniques sont fondés à cette époque en Europe occidentale.
Au cours du dix-neuvième siècle, la venue de la musique de variétés changent la conception du concert ou du récital. Le médium de la musique se libéralise et ils prennent la forme connue aujourd'hui. Au début du vingtième siècle, les chanteurs organisent des séries de spectacles et les tournées prennent forme. Elles permettent de scénariser un concert et de répéter une performance similaire chaque fois pour son public.
L'arrivée des lumières et des technologies numériques a totalement changé la vision du concert. À l'ère moderne, il n'est plus qu'une simple performance musicale. Les décors, les éclairages et les projections font partie intégrante de l'expérience. Cette industrie génère beaucoup d'argent. Aujourd'hui, les vedettes remplissent des stades de 60.000 personnes lors de leurs prestations. C'est loin des salles intimes de l'époque aristocratique. Ces concerts à grand déploiement demandent souvent une mise en forme adéquate de la part des artistes qui se déshydratent beaucoup sous les puissants éclairages.