L'accès au plus grand réseau du monde est
devenu un banalité pour la majorité des personnes. Internet est devenu
une nécessité pour bien des gens. En 2014, le réseau mondial était composés de
millions de réseaux universitaires, gouvernementaux, privés, etc. Ces derniers
étaient enregistrés sous 47.000 réseaux informatiques principaux. Ce qui permet
à l'univers virtuel de fonctionner est un protocole de transferts de données
standardisé. C'est ce protocole qui rend possible les échanges de courrier
électronique, les connexions pair-à-pair, ou la messagerie instantanée du type
Messenger. Il permet aussi la navigation sur le World Wide Web.
Il ne faut pas confondre la toile (World
Wide Web) et l'Internet. Les sites web sont une des nombreuses parties
d'Internet. Il existe d'autres applications. C'est certainement celle qui a
fait connaître l'univers virtuel au grand public.
La création d'Internet remonte à
loin. Le premier texte traitant d'une mise en réseau est une vision de Paul
Otlet en 1934. Le premier ouvrage sur la communication de paquets, c'est-à-dire
sur le transfert de données, est de Leonord Kleinlock du MIT en 1961. Il faudra
attendre jusqu'en 1972 pour voir les premiers soubresauts qui ont mené à la
création du plus grand réseau mondial. Les concepteurs se sont inspirés
d'ARPANET qui avait pour but de connecter divers réseaux ensembles. En
parallèle, un projet français « Cyclades » a mis sur pied une série
de propriétés TCP/IP.
Dans les années 80, ARPANET prend de
l'expansion grâce à la National Science Foundation qui met en place cinq
centres informatiques. Au début des années 90, le protocole HTTP et la page
HTML sont mis au point. C'est ce qui marque le début de l'Internet
moderne.
En France, il y avait 26 millions d'abonnés
en 2014 et 80,7 % des maisons ont un accès au réseau. Cela représente environ 40,7 millions
d'Internautes. En 2009, la France était le troisième pays européen le plus
connecté. Le réseau a connu sa plus forte expansion au tournant du nouveau
millénaire et les politiciens veulent avoir le haut débit pour tous d'ici 2017
dans l'Hexagone.