Depuis des décennies on nous répète que la France prône la liberté, l’égalité et la fraternité. Bien. Commençons par l’égalité. Où est-elle lorsqu’une personne de nationalité française se fait contrôler à Gare du Nord en raison de son faciès ? Et lorsque l’on postule pour un emploi pour lequel on est parfaitement qualifié mais que le nom et l’origine ethnique pose problème ? Et le service civique, c’est exactement la même chose. Mais le gros problème reste l’université.

En effet, beaucoup veulent reprendre leurs études et malgré un dossier parfait en bonne et due forme, le dossier passe à la broyeuse, l’université ne se donnant parfois même pas la peine de signaler le refus, ou bien pire encore : le fameux refus injustifié dont on connaît la raison.

Nous vivons dans un pays ou la liberté n’existe pas. La condition de la femme par exemple, est-ce normal de se faire insulter en raison de son style vestimentaire ? Est-ce normal qu’elles soient moins payées et surtout moins estimées que les hommes ? Concernant la fraternité, on n’est plus dupe, elle ne s’applique qu’aux personnes répondant à un nom qui sonne bien français tel que « Ricard », « Blanchard ».

La haine est le mot d’ordre autant que le mépris, la discrimination et l’élitisme. Vivre dans un pays où beaucoup font l'apologie de la suprématie blanche n'est plus possible. En 2017, nous avons une candidate du Front National au deuxième tour. On ne peut pas faire plus clair.

La solution de nombreuses personnes : s’expatrier

Suite à toute cette discrimination dans tous les domaines professionnels, scolaires, beaucoup ont tenté leur chance dans d’autres villes pour finalement quitter la France. L'une des destinations de prédilection est l’Allemagne, Berlin en particulier qui cumule une importante communauté d’expatriés français, Londres, le Canada et l’Australie.

Leurs témoignages poignants démontrent véritablement qu’ils ont fait le bon choix, quitter un pays où règnent l'inégalités des chances. Beaucoup sont partis avec peu d’argent en poche pour avoir une belle carrière et le compte en banque qui va avec quelques années plus tard. La discrimination ne fait plus partie de leur quotidien, seul le travail et le succès.

Certains ont monté des starts up, des commerces, sont salariés dans des PME, beaucoup de journalistes se sont d’ailleurs installés à Berlin notamment. Pour ne plus connaître ce fléau de l’élitisme, de la discrimination et des inégalités des chances en raison de ses origines, c’est simple. Il faut prendre son courage à deux mains et partir pour un bel avenir prometteur où votre nom et faciès ne vous causeront pas de problèmes pour avancer. Le temps des désillusions est bel et bien arrivé, il ne faut plus être dupe. En 2017, la France régresse davantage chaque année, ce sont aux personnes concernées de dire stop et de sauter le pas.