Alors qu'elle faisait campagne pour le second tour des législatives dans la deuxième circonscription de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est fait violemment agresser par un opposant politique. C'est sur le marché de la place Maubert dans le cinquième arrondissement que l'ancienne ministre s'est fait arracher ses tracts pour ensuite se les faire envoyer en pleine figure. " Bobo de m**** ! " ; " Retourne dans l'Essone ! " ; " C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire ", aurait même lancé l'homme selon l'AFP. NKM s'est ensuite écroulée par terre avant de perdre connaissance pendant de longues minutes.

Les pompiers sont ensuite arrivés sur place avant de l'emmener en camion à l'hôpital Cochin. Elle souffre actuellement d'un traumatisme crânien bénin selon Le Figaro et ne recevra " que la visite de ses enfants ".

NKM est en ballotage défavorable dans sa circonscription. Henri Guaino et Jean-Pierre Lecoq, les deux candidats candidats de droite dissidents n'ont pas appelé à voter pour l'ancienne ministre. Au premier tour, NKM a obtenu que 18% des voix. Face à elle, le candidat de La République En Marche Gilles Le Gendre (41%) a publié un message sur Twitter. Il lui souhaite "de se rétablir au plus vite" . De plus, la maire PS de Paris Anne Hidalgo à elle aussi afficher son soutien à NKM : "C'est un acte lâche et intolérable (...) Je condamne l'agression dont a été victime NKM." Son équipe a fait savoir qu'elle donnerait rapidement des nouvelles sur son état de santé.

Edouard Philippe s'est directement rendu à l'hôpital

Edouard Philippe, Premier Ministre, s'est expressément rendu à l'hôpital Cochin pour soutenir "son amie Nathalie Kosciusko-Morizet".

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violence volontaires". L'agresseur est âgé d'une cinquantaine d'années. Il a pris la fuite après l'agression.

Poursuivi par un membre de l'équipe de NKM, il a pris le métro Maubert avant de ressortir à Cluny. Bousculant son poursuivant et lui faisant tomber ses lunettes, il à réussi s'échapper. L'agresseur peut avoir jusqu'à 1500 euros d'amende pour avoir agressé Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans son propre camps, nombreuses ont été les réactions : Alain Juppé, Laurent Wauquiez ont affiché leur soutien moral et leur incompréhension devant un tel acte de violence. Même l'ancien premier ministre Jean Pierre Raffarin a appelé au "respect des adversaires". Dans une démocratie, de tels actes doivent être condamnés.