Il y a quelques jours, compte tenu du fait que l'on n'ait pas atteint la barre de 5000 cas positifs par jour, le gouvernement de Jean Castex a décidé de mettre en place de nouvelles restrictions. Depuis peu, un couvre-feu a été remis en place et d'autres mesures vont suivre. En point d'orgue de ces décisions, il faut aussi parler des fêtes de fin d'année si Noël a été sauvé, ce n'est pas le cas du Nouvel an où des rassemblements de 6 personnes maximum sont recommandés. Si la vaccination en Europe devrait commencer prochainement, une troisième vague n'est pas à exclure loin de là.
Le gouvernement et l'OMS se rejoignent sur ce point. Le président du Conseil scientifique s'est confié aux médias en déclarant deux scénarios possibles. Selon lui, les Français feront face soit à "une troisième vague moins importante arrivera fin février ou début mars", soit à une prochaine vague épidémique qui interviendra "à la mi-janvier".
De nombreuses raisons de penser qu'une troisième vague va frapper
Selon différentes sources, le gouvernement se montre pessimiste et prévoit l'arrivée d'une troisième vague. Il faut dire que les raisons de penser qu'une troisième vague va frapper l'Hexagone sont nombreuses. La première raison qui fait craindre l'arrivée d'une vague épidémique est que le taux d'immunité est insuffisant.
A l'heure actuelle, seulement 10% des Français auraient été contaminés, il faudrait que l'on soit en 60 et 70% pour éviter une troisième vague.
Les autres raisons qui font craindre le pire sont un deuxième confinement qui a été bien moins efficace que le premier, clairement les Français se sont trop vite relâchés. On peut ajouter aussi que les températures négatives et froides de janvier sont propices à la circulation plus active du virus.
Dans certaines régions de France, comme le Jura un pic de contamination est déjà perceptible, selon le délégué de l'Agence régionale de santé (ARS) du Jura, Didier Pier-Florentin, la région "repart sur une vague énorme".
Les fêtes de fin d'année pourraient nous jouer un sale tour
Oui, il est vrai qu'avec l'année 2020 que nous avons vécue, nous avons tous envie de voir nos familles.
Si physiquement les deux confinements et les nombreuses restrictions n'ont pas aidé, ils ont aussi eu un impact négatif sur notre moral. Alors, les rassemblements durant les fêtes pourraient accélérer la circulation du virus. On rappelle qu'il est recommandé de porter un masque le plus souvent possible même en intérieur.
Enfin, si les premières vaccinations auront lieu dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, les premiers effets du vaccin sur la circulation du virus ne sont pas attendus avant l'été 2021. Il y a quelques jours, Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique s'est exprimé en direct à la radio et pour lui les prochains mois n'incitent guère à l'optimisme.
En effet, malgré l'arrivée imminente des premiers vaccins, l'épidémie de Covid-19 est loin d'être éradiquée. Une troisième vague semble de plus en plus réaliste en début d'année prochaine.
#COVID19 Jean-François Delfraissy entrevoit le "bout du tunnel" pour "l'automne 2021" : "je suis optimiste", lance le président du Conseil scientifique dans #RTLSoir
L'interview en intégralité 👉 https://t.co/NXHX9gFLMc pic.twitter.com/owiU6moWzO
— RTL France (@RTLFrance) December 16, 2020