Cinq ans après son entrée à l’Élysée et à l’aube de la prochaine élection présidentielle Emmanuel Macron est revenu dans un entretien accordé à TF1, sur son mandat de président et les moments marquants.
Covid : Macron favorable à la vaccination des enfants
Le président de la République a d’abord été interrogé sur la situation sanitaire. Il a commencé par rappelé que près de cinq millions de Français n’ont toujours reçu aucune dose de vaccin les invitant donc à aller se faire vacciner dès à présent. Il a ensuite évoqué la troisième dose qu’il juge nécessaire pour tous, avant d’évoquer un point de crispation durant cette crise la vaccination des enfants.
Emmanuel Macron a indiqué que cette vaccination était "souhaitable" mais pas "obligatoire". Il a aussi confié que les rencontres avec certains français à des moments forts de la crise avaient eu un impact sur certaines de ses décisions.
Le mea-culpa sur une communication rude
Le chef de l’Etat a également été questionné sur ses relations avec les Français et les mots échangés qui ont parfois choqué l’opinion. Parmi les extraits choisis par les journalistes celui d’une discussion que le chef de l’Etat a eu avec un demandeur d’emploi. "Je traverse la rue et je vous trouve du travail" avait-il déclaré ce jour-là. Au moment d’évoquer à nouveau ce passage, le président reconnait avoir pu "blesser des gens" mais regrette "une société de décontextualisation".
Crise des Gilets jaunes, la grande incompréhension ?
Emmanuel Macron est ensuite revenu sur le mouvement social des Gilets jaunes survenu en raison de la décision du chef de l’Etat d’instaurer une taxe sur le carburant ainsi qu’une limitation à 80 Km/h.
Si Emmanuel Macron ne regrette pas les mesures prises, il admet qu’elles ont pu être "incomprises". Il a toutefois déploré les violences qui se sont produites lors de ces manifestations, en les dissociant de la fronde sociale exprimée. Le président a confié avoir été très "marqué" par les dégradations de l’Arc de Triomphe et l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay.
Benalla, pas une affaire d’État estime Macron
Le président de la République a évoqué un passage qui a suscité de vive réaction lors de son mandat "l’affaire Benalla". Ancien conseiller d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla a été condamné par la justice pour des avoirs commis des violences lors de fête des travailleurs le 1er mai 2018.
Pour Emmanuel Macron, pas de quoi faire de cet évènement une affaire d’État. Le président préfère parler d’une "affaire d’été".
Pas encore candidat
Enfin l’un des sujets sur lequel Emmanuel Macron était le plus attendu au cours de cet entretien était celui concernant sa candidature au renouvellement de son mandat en 2022. Le président n’a pas vraiment donné de réponse quant à sa position lors de la prochaine élection présidentielle indiquant vouloir "rester président jusqu’au dernier quart d’heure". Il s’est même amusé, des nombreuses questions posées par les journalistes tentant d’obtenir une réponse claire.