L’Univers fascinait, fascine et fascinera toujours. Les télescopes permettent d’obtenir des informations sur ce qui se passe au-dessus de nos têtes, d’en apprendre un peu plus sur nous-même et sur la Nature et son fonctionnement comme pour les marées ou certaines catastrophes qui touchent la Turquie et la Syrie actuellement par exemple.

Cette semaine, le télescope James-Webb a apporté les images d’une galaxie assez « récente », formée entre 500 et 700 millions d’années après la création de notre univers par le Big Bang. Celle-ci possède une taille similaire à celle de la Voie Lactée.

Si cette découverte intrigue, c’est parce qu’elle semble remettre en cause certains calculs des scientifiques.

La découverte de James-Webb rebat les cartes

Les âges reculés de l’Univers correspondent aux galaxies les plus jeunes. Le télescope a rapporté de ces zones reculées des images de galaxies massives. Ce qui intrigue les scientifiques, c’est la formation de ces treize galaxies dont six massives qui semble s’être réalisée beaucoup plus rapidement que les théories envisagées. Cette découverte et ces nouvelles données remettent alors en cause les scénarios actuels, même si des calculs plus poussés sont prévus par la NASA. Cette jeune galaxie aurait pris 20 fois moins de temps que notre galaxie pour se former et pour créer la quantité d’étoiles qui la compose actuellement.

13,8 milliards d’années pour notre galaxie contre à peine 700 millions pour cette toute nouvelle galaxie découverte.

Si leur formation intrigue, les six galaxies photographiées et analysées par James-Webb sont aussi beaucoup plus massives que les scientifiques de la NASA ne le pensaient. Elles contiendraient plus d’étoiles que prévu.

Le télescope Hubble avait déjà pointé cette galaxie, mais aucune image précise ou données n’avaient pu être rapportées. Les scientifiques s’étaient alors penchés sur une théorisation de cette zone en faisant des prédictions. Avec les données encore plus précises de James-Webb, les cartes sont rebattues.

Ces galaxies sont tellement massives qu’une des galaxies contiendrait jusqu’à 100 milliards d’étoiles.

À titre de comparaison, l’ensemble de notre Voie Lactée en possède autant.

Ce n’est pas la première fois que James-Webb rapporte des données intéressantes

Opérationnel depuis juillet 2022, le télescope James-Webb avait déjà offert des images spectaculaires de la nébuleuse d’Orion. Un amas de gaz et de poussière stellaire dessinaient une forme de vie avec une étoile brillant de mille feux tel un œil en son centre.

Les images du télescope provenaient de 1 350 années-lumière de la Terre pour une nébuleuse similaire à l’environnement de notre système solaire à sa naissance.

C’est pourquoi la nébuleuse intéresse encore particulièrement la NASA.

Le télescope James-Webb valorise un instrument NIRCam qui permet de voir dans l’infrarouge. Ces longueurs d’ondes sont invisibles pour l’œil humain qui ne perçoit des images et de la lumière qu’entre 400 nm et 800 nm. Cet intervalle est appelée bande du « visible ». Ainsi, grâce à cette technologie, le télescope peut rapporter des images invisibles à l’œil humain pour remonter dans le passé de notre univers, de notre histoire, nous ébahir devant des images spectaculaires de nébuleuses ou même remettre en question nos connaissances actuelles.