Selon les observations de la Nasa, la Terre se trouve sur la trajectoire d’un astéroïde d'un diamètre de 50m. Et en se fiant aux calculs des scientifiques, ce caillou perdu dans l’espace pourrait percuter notre planète en 2046, précisément le jour de la Saint-Valentin.
Une menace confirmée par plusieurs astronomes
C’est l’équipe chargée de mener le projet MAP qui a découvert ce menaçant astéroïde, dans la nuit du samedi 25 février au dimanche 26 février 2023. Alors qu’ils observaient tranquillement le ciel du désert d’Atacama, les astronomes de cette équipe repérèrent ce corps céleste.
La présence de l’objet a, par la suite, été confirmée par d’autres groupes d’astronomes présents, entre autres, en France, en Angleterre et au Chili. Et depuis, tout le monde suit de très près ce petit corps qui pourrait passer à proximité de la Terre. Il a été baptisé astéroïde 2023 DW, un élément potentiellement dangereux pour notre planète, comme c'est le cas de l'astéroïde 1994 PCI. En effet, il pourrait percuter la Terre et provoquer d’immenses dégâts. La Nasa pense que la collision est possible entre l’après-midi du 13 février et la soirée du 15 février 2046, l’impact étant plus probable le 14 février.
L’astéroïde 2023 DW est de type Aton. Il s’agit donc d’une planète mineure dont le diamètre serait compris entre 36 et 83 mètres.
Cet astéroïde fait le tour du soleil en 271 jours à une distance allant de 74 à 171 millions de kilomètres.
Un impact aussi violent que celui de Toungouska
La taille de l’astéroïde 2023 DW peut être comparée à celle de l’astéroïde qui serait à la base de l’évènement de la Toungouska. Pour info, le 30 juin 1908, la forêt sibérienne, et plus précisément la partie se trouvant du côté de la rivière Toungouska, fut quasiment dévastée par une explosion extrêmement violente.
Cette explosion fut des centaines de fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima. Elle a ainsi engendré la destruction d’environ 80 millions d’arbres et plus de 2 000 km² de forêt. L’écho de cette explosion a même été perçu à plus de 1 500 kilomètres à la ronde.
De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l’évènement de la Toungouska.
Et la plus probable est la descente sur terre d’un astéroïde, lequel aurait les mêmes caractéristiques que le très craint de 2046.
Quelle partie de la Terre est la plus menacée ?
Pour le moment, c’est la grande incertitude en ce qui concerne l’identification précise et formelle de la partie de la Terre qui serait la plus touchée par l’astéroïde 2023 DW. Les astronomes travaillent pour être fixés sur ce point. D’ailleurs à cet effet, ils ont déjà réalisé 62 observations, entre le 26 février et le 4 mars.
Du côté de la Nasa, on est conscient de l’éventualité que l’astéroïde 2023 DW percute la Terre. Toutefois, et c’est la bonne nouvelle, la probabilité d’impact est très faible. Celle-ci est estimée à 0,18%.
En d’autres termes, cet astéroïde a 99,82% de chance de passer à côté de la Terre et de ne pas la toucher. Au regard de cette estimation, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. D’ailleurs, le passage à proximité de la Terre de l’astéroïde 2023 DW est placé au niveau 1 sur l’échelle de Turin. On pourrait ainsi considérer l’observation de ce nouvel objet comme une découverte de routine, même si les astronomes veillent au grain.