Depuis 1973, on nous parle régulièrement de crises et qu'il va falloir nous serrer la ceinture. En même temps, notre pouvoir d'achat, en Europe, est constamment monté en nous permettant d'accroître à l'envie nos biens de consommations. Effectivement, cette hausse provient de phénomènes complexes surgis du mondialisme grandissant et de processus économiques qu'un livre ne suffirait pas à expliquer ni vulgariser clairement. Je laisse ça aux spécialistes. Ceci dit, la fameuse crise de 2008 a davantage frappé les esprits de monsieur tout le monde, notamment face aux milliards créés par les banques et dont on peut douter quant à leurs richesses réelles et matérielles...

Notre pouvoir d'achat semble diminuer

Depuis cette période, et plus précisément l'ouverture à l'Euro, notre pouvoir d'achat semble diminuer sans pour autant que la fameuse crise de 2008 puisse se comparer à celle de 1929, loin s'en faut. Pourtant, le choc de ces dernières années en eut, dans les médias, un retentissement presque analogue. Quid alors de notre pouvoir d'achat en conséquence ? En fait, les effets en sont paradoxales : Plus de chômeurs et de travailleurs précaires d'un côté, une proportion plus importante de consommateurs de l'autre ; et des fortunes colossales chez les restants. Sans parler de ce qui se passe douloureusement en Europe et ailleurs ; mais le réalise-t-on vraiment ?

Et bien tant pis !

Les gens se plaignent sans cesse, notamment nos baby-boomers ayant connu et jouis grassement des 30 glorieuses et ne voulant pas se priver au profit des générations futures alors que la donne a totalement changé, ne fut-ce qu'en prenant l'exemple des retraites. Les jeunes ? Et bien tant pis ! Nous serons d'accord qu'ils ne le pensent pas ainsi, qu'ils ne veulent pas l'admettre en se trouvant des raisons x,y...

Mais le résultat, c'est que ces consommateurs habitués au consumérisme, au jouir à tout prix, s'ils ne peuvent plus aller à l'étranger iront sur la côte d'azur ; s'ils ne peuvent plus avoir de maison secondaire iront à l'hôtel ou dans un gîte en se plaignant ma bonne madame que c'est la crise...

Il restera encore ceux pour qui cette crise n'a jamais cessé : les smicards et travailleurs pauvres, les précaires et derniers chômeurs en date.

Seuls ces derniers chancelleront parce que c'est nouveau ; pour les autres, la crise est un mode de vie et les vacances sont accidentelles une fois tous les cinq ou dix ans... Lorsqu'une nous aurons un choc de l'ampleur de 1929, espérons que non, il y aura des pleurs et des grincements de dents au-delà de ce que l'on peut imaginer. Ceux qui s'en sortiront, pour une fois, seront ces pauvres habitués à la crise depuis toujours ; peut-être aussi un restant de milliardaires bien cachés ou philanthropes, espérons-le. Alors, lorsqu'on vous dira : " C'est la crise vous savez, cette année, je ne partirai pas aux Maroc mais juste sur la côte d'azur... ", vous ne réagirez plus de la même façon et dédaignerez les bouchons de Bison futé aux informations parce que vous aurez enfin rejoint la réalité en sortant de vos œillères de nantis habitués.

http://fr.blastingnews.com/economie/2015/07/la-grece-ne-sortira-pas-de-la-zone-euro-l-europe-s-impose-des-sacrifices-00476929.html

http://fr.blastingnews.com/economie/2015/07/salaires-moyens-ou-vous-situez-vous-00487273.html