Les contrôles d'identité sont fréquents dans les villes de Seine-Saint-Denis. Celui qui a eu lieu début février à Aulnay-sous-Bois à tourné à la bavure policière.
Un homme est toujours hospitalisé et a subi de graves violences. Les 4 policiers concernés ont de leur côté étaient mis en examen et ont pour ordre de ne pus exercer tant que la lumière n'est pas faite sur cette sombre histoire. À l'heure actuelle, les témoignages s'opposent.
La police des polices privilégient la thèse accidentelle
L’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a écarté l'idée d'un « viol délibéré » de Théo, 22 ans, jeune homme originaire D'Aulnay-sous-Bois qui a été pris à parti par 4 policiers le 4 février dernier lors d'un contrôle d'identité qui a dégénéré.
Elle dément donc, après avoir visionné la vidéo de la caméra qui filmait l'endroit où s'est déroulé le drame, que Théo ait subi un viol à l'aide d'une matraque enfoncé dans son rectum par l'un des agents. Pour rappel, il est actuellement hospitalisé et a dû subir une intervention, suite à une déchirure de l'anus de 10 cm et s'est vu prescrire 60 jours d'interruption totale de travail. L'IGPN met donc en avant un "accident" et des violences, arguments qui vont à l'encontre du témoignage de Théo qui a raconté qu'en plus d'avoir subi de nombreux coups et des insultes, s'est vu introduire la matraque télescopique dans son anus, moment où comme il le dit il a "ressenti une vive douleur dans tout le ventre et a cru mourir".
La justice va devoir trancher
Reste que c'est à la justice maintenant d'analyser l'affaire dans les moindres détails et de reconstituer le cours des évènements afin de pouvoir établir la vérité.
De nombreuses questions subsistent suite au compte-rendu de l'IGPN ce matin même : comment est-ce qu'un simple coup de matraque, même d'une violence sans précédent, aurait pu provoquer un déchirement du rectum ? À la justice de recueillir les témoignages des deux parties, de faire appel aux témoins et d'éclaircir toutes les parts d'ombres liés à cette affaire.
La commune d'Aulnaie-sous-Bois, situé en Seine-Saint-Denis s'est embrasé les derniers jours et plusieurs manifestations ont pris place dans toute la France pour venir en soutien à Théo. Le président de la République en personne, François Hollande, s'est personnellement rendu au chevet du blessé pour lui apporter tout son soutien et lui assurer que justice serait faite. Quoiqu'il en soit, souhaitons à Théo un prompt rétablissement et à la justice d'accélérer les procédures et condamner les coupables.