Avec l’avènement du 21ème siècle, ère d’ouverture économique, ère de compétitivité et de compétences, ère de qualité et d’exigence, les organisations publiques Marocaines ne peuvent plus se permettre de ne pas être à la hauteur des attentes et des désirs du citoyen. Au cours des dernières années, le gouvernement marocain a mis en place une vaste réforme de l’administration publique tendant à moderniser et à améliorer la gouvernance de la gestion publique. Une réforme complète qui concerne tous les aspects liés à ce secteur permettant à l’administration d’être efficace, efficiente, performante et surtout être au service des opérateurs économiques et du citoyen marocain.

Parmi les aspects auxquels se sont orientées ces réformes on retrouve de nouvelles procédures budgétaires et comptables inspirées des méthodes de management privé qui doivent être instaurées afin de contrôler l’efficacité des dépenses et d’ancrer la culture d’économie de dépenses au sein des administrations publiques.

Dans cette nouvelle vision étatique, instaurer un système de contrôle de gestion s’avère être devenu ainsi une nécessité

Le contrôle de gestion est une fonction reconnue dans le cadre d’une autorisation gouvernementale de gestion public, elle obéît à une réforme concernant la totalité des aspects liés au service des opérateurs économiques et du citoyen marocain, bien évidemment, l’objectif de cette réforme se décline par ailleurs des méthodes de management privée sur le périmètre des administrations publiques.

Sachant qu’il n’existe pas un maillot standard contenant les méthodes plus au moins adaptées à toutes structures, entités ou administrations, le contrôle de gestion doit cohabiter aux spécificités des missions de l’organisation, sans évoquer le poids et la légitimité de l’organisation. Tant qu’il y aura un responsable, il y aura toujours la nécessité de maintenir un aide et prendre en compte les objectifs adjugé à l’égard de ce dernier.

Instaurer la culture de contrôle de gestion qui apparaît comme outil indispensable et pertinent au service d’une performance globale. Toutefois son caractère public, la multiplicité de ses missions et fonctions, son large champ d’intervention nécessite une adaptation et une sélection fine des outils de contrôle de gestion à utiliser , en apportant de l’aide en matière de soutien et de dialogue de gestion désormais être une dimension obligatoire de pilotage. Le pilotage de la performance repose sur la bonne compréhension et l’utilisation de mécanismes de gestion tels : les budgets, la comptabilité analytique et les tableaux de bord.