Le numérique fait chaque jour son chemin dans notre quotidien avec des technologies de plus en plus pointues qui se succèdent les unes après les autres afin de satisfaire des besoins personnelles ou pour servir une utilité professionnelle. Comme coincé dans un cycle sans fin, il faut que les échanges soient toujours plus rapides. Rester connecté en permanence, avoir le maximum de services disponibles, disposer d'un grand nombre d'applications, cela est devenu une quête virale du partage. Et satisfaire un appétit aussi vorace n'est pas sans conséquence !
Au final, il y a aujourd'hui une démultiplication des supports numériques qui n'en finit plus entre ordinateurs, téléphones, serveurs, imprimantes et accessoires de toutes sortes, mais aussi une prolifération de pratiques irresponsables dans le numérique.
Rappelons à cet effet, qu'il existe un risque réel d'Ubérisation de l'économie faisant ainsi écho à l'anarchie qui prospère dans le monde du numérique.
Il faut croire que l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie l'a bien compris. C'est pour cette raison qu'elle dévoile à l'attention des particuliers, des entreprises, du milieu éducatif et des associations actives un guide clair et détaillé sur la manière de mettre en oeuvre de bonnes pratiques vis-à-vis du numérique.
Que faudra-t-il désormais éviter ?
Ce sont bien sûr ces personnes qui, lorsqu'elles sont au boulot, laissent tourner leurs appareils en permanence alors qu'elles sont en pause déjeuner.
Il y a aussi celles qui surchargent leurs mails de destinataires peu pertinents à l'envoi, ou encore celles qui passent du temps à imprimer des documents qui finiront pour 25% à la corbeille à peine mis sur papier. Enfin, il y a celles qui disposent de leur outil du numérique n'importe comment dès qu'il ne présente plus d'intérêt à leurs yeux.
Tout cela représente une source potentielle d'économies d'énergie et de réduction de la pollution liée au numérique.
Quelques pratiques à mettre en oeuvre
Le guide de l'ADEME vous aide à acquérir les bons réflexes pour lutter contre la croissance des effets négatifs du numérique. Il faut toutefois noter que les conseils qu'il apporte ne sont pas exhaustifs, et qu'ils sont appelés à être complétés.
Pour ce qui est du contenu, il suffira par exemple de manière assez concrète de mettre hors service des appareils lorsque leur utilité n'est pas avérée. Ainsi, un écran d'ordinateur éteint pendant une pause déjeuner permet d'économiser entre 20 et 40% d'énergie. A côté de cela, limiter le nombre d'appareils connectés à une box internet permet de lui éviter des surcharges d'énergie souvent supérieures à la consommation d'un freezer. De plus, limiter le nombre de destinataires d'un mail évite de trop solliciter une machine lui assurant de fait une baisse de consommation équivalente à une heure de fonctionnement d'une ampoule électrique.
L'ADEME insiste sur son intention de se montrer vigilante sur cette question surtout en cette nouvelle année où le numérique s'attache plus que jamais à notre mode de vie. Sinon, faut-il encore vous rappeler que le Big Data est déjà là avec un impact à craindre pour l'environnement ?