L'Iran était particulièrement concerné par les dernières élections présidentielles américaines car il en valait de leur sécurité économique. Cette sécurité reposait sur l'accord entre l'Iran et les pays du « P 5+1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), appelé "l'accord de Vienne", à propos du dossier nucléaire iranien, datant du 14 juillet 2015. Cet accord visait à limiter l'enrichissement d'uranium et de plutonium afin de cantonner pendant dix la production d'armes atomiques; renforcer les inspections pour des raisons évidentes de sécurité de la part de AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique); lever les sanctions contre l'Iran dans les secteurs de la finance, de l’énergie et du transport, sanctions qui freinaient considérablement les développement du pays, et maintenir l'embargo sur les armes, empêchant ainsi les armes à circuler entre l'Iran et d'autres pays.
Pour en revenir aux élections américaines, Donald Trump affirmait que les Etats-Unis étaient perdants dans ce contrat et que les Iraniens y gagnaient beaucoup, ce qui permettrait ainsi à ce pays du Moyen-Orient de continuer à entretenir ses politiques hostiles. D'après l'économiste Amir Jafarzadeh, le nouveau président des Etats-Unis “chercherait à mettre des obstacles sur la progression économique de l’Iran sur la scène internationale.” Pour l'avenir de l'Iran, il aurait été préférable que ce soit la candidate démocrate Hillary Clinton qui gagne les élections car elle aurait continué sur la même voie que Barack Obama, en d'autres termes, elle n'aurait pas remis en cause l'accord de Vienne.
Encore aujourd'hui, Donald Trump "reste flou" à propos de cet accord, il peut tout aussi bien renégocier quelques termes du contrat que remettre tout à plat.
Une exposition qui se lève contre Trump !
Les motivations de l'artiste Masoud Askari : "A mon avis, le visage de Donald Trump est un symbole du capitalisme américain. Le visage d'une personne égoïste et arrogante et qui pense que tout ce qu'elle dit est vrai. Je voulais mettre en relief ces différents aspects de son visage." Ce caricaturiste met seulement en image ce que pense beaucoup d'Iraniens.
L'Art, le dessin en l'occurrence, est un excellent média pour poursuivre une lutte car la barrière de la langue n'existe pas, ce qui est un réel avantage pour lutter contre une menace que beaucoup caractérisent comme internationale.