En pleine crise financière de 2008, le monde témoigna la naissance d’un nouveau type de monnaie, une monnaie électronique baptisée le bitcoin. Cette crypto-monnaie était développé par un individu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Huit ans après son officiel lancement, le Bitcoin devient un sujet de controverse. Ses partisans la considèrent comme la monnaie d’avenir susceptible d’unifier les monnaies de tous les pays ; pendant que le camp adverse considère que cette monnaie ne pourra jamais substituer la monnaie physique.
Les deux visions poussent à se poser la problématique suivante : le Bitcoin est-elle la monnaie d’avenir ? Autrement dit, Comment est ce que les pays peuvent remplacer leur monnaie physique ?
Quelles sont les institutions capables de réglementer l’échange de cette monnaie ? L’analyse ci-suivante proposerait des réponses à ces questions tourmentantes. Dans une première partie, l’on traitera le point de vue des partisans de monnaie virtuelle en détaillant leurs différents arguments pour passer dans une deuxième partie à clarifier la position du camp opposé.
Le Bitcoin est la devise qui remplacera le billet vert
Depuis l’abandon d’utilisation d’étalon-or en 1971, le système monétaire international n’a connu que de tremblements. Des tremblements qui ont secoué la confiance des citoyens du monde dans les monnaies physiques principalement le dollar. Ceci pour dire que le monde a besoin d’un nouveau système monétaire qui pourrait remplacer le système actuel fragile.
Un système s’inspirant de la nouvelle technologie qui domine notre vie quotidienne.
D’ailleurs, la crypto-monnaie est susceptible de devenir une monnaie officielle dans nombreux pays. En effet, le Japon a adopté en Avril 2017 une loi qui pourrait mettre le Bitcoin comme une monnaie de même poids que le Yan. Dans le même sens, l’île de Vanuatu située à l’Est de l’Australie (le 12ème plus puissant passeport au monde) adopta une loi permettant l’acquisition de sa nationalité contre de Bitcoin (environ 280 000 dollar).
Le Bitcoin ne remplacera point les monnaies physiques au moins à court et moyen terme
Nonobstant, la plupart des pays sont loin d’adopter des mesures en faveur de cette monnaie particulièrement avec le contexte économique actuel. En fait, le dollar est encore la monnaie qui domine plus de 40% des échanges commerciaux mondial.
Il est protégé par de nombreuses conventions, surtout celles signées entre les Etats Unies et certains pays du Golf dans les années 80.
D’autre part, l’adoption d’une monnaie virtuelle semble impossible avec l’absence des institutions réglementaires telles que les banques centrales. Une telle absence poussera à une volatilité du cours du Bitcoin. D’ailleurs, c’est la principale caractéristique qui l’a caractérisé depuis le début de cette année. En effet, son cours est passé de 1200$ au début de cette année à plus de 5000$ en 10 mois ! Ajoutons à ceci, l’irréversibilité des transactions de Bitcoin à l’inverse des monnaies physiques qui peuvent être réversibles.
Grosso Modo, la monnaie virtuelle offre plusieurs choix qui ne sont pas valables avec les monnaies physiques ; néanmoins, le monde est loin d’adopter une telle monnaie dans le court ou le moyen terme.