Ce jeudi 8 juin, un homme muni d’un couteau a orchestré une horreur dans une aire de jeu sur les bords du lac d’Annecy, blessant quatre enfants en bas âge encore en poussette et deux adultes avant d’être maîtrisé par les forces de l’ordre. Les quatre petits bouts victimes de ce drame sont en urgences absolus et deux d’entre eux ont leur pronostic vital engagé. Des deux adultes, un est aussi entre la vie et la mort. Lors de la conférence de presse conjointe donnée par la Première ministre de la France, Élisabeth borne et la procureure d’Annecy, l’âge des enfants a été confirmé : il s’agit d’un enfant de 22 mois, deux enfants de 2 ans et un enfant de 3 ans de diverses nationalités.
En effet, tous européens, on distingue un enfant Anglais et un Néerlandais et deux Français. En outre, l’adulte dont le pronostic vital est engagé est un papi âgé de 78 ans. Bien qu’il paraisse trop tôt pour parler d’attentat à Annecy, il est tout de même utile de notifier que selon plusieurs des témoins écoutés, l’agresseur a crié "In the name of Jesus Christ" avant de commettre son forfait.
Le profil de l'agresseur des bébés à Annecy
Plus tard, la Première ministre de la France Élisabeth borne attestera lors de sa conférence que le suspect est un Syrien qui n’avait point de domicile fixe sur le territoire français et qu'une enquête pour tentatives d’assassinat est ouverte. Des informations des premières heures, ce présumé coupable, Abdelmasih H, âgé de 31 ans, est un Syrien ayant le statut de réfugié acquis en suède et pouvait donc circuler librement à travers les pays de l’Union européenne.
De surcroît, il aurait accédé au territoire français et donc à Annecy en toute régularité. Selon des sources de BFMTV, Abdelmasih H, est originaire de la ville d’Hassake en Syrie, une ville qui accueillait une grande communauté chrétienne, jusqu’à 2011, et depuis en proie à de violents conflits. Toutefois, marié avec une femme suédoise, il est aussi père d’un enfant de trois ans.
Au-delà des messages de soutien et de dénonciation, ce profil établi des sources concordantes s’avère être la substance qui agite le plus la toile.
La réaction des personnalités politiques face au drame du parc à proximité du lac d'Annecy
Depuis les tweets s’enchaînent soit pour dénoncer ces actes odieux et soutenir les familles affectées, mais aussi pour condamner la politique de l’immigration française qui serait, pour eux, à l’origine de ces types agressions.
Ainsi on y a pu lire :
Attaque d’une lâcheté absolue ce matin dans un parc à Annecy. Des enfants et un adulte sont entre la vie et la mort. La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 8, 2023
- Eric Dupond-Moretti : "L’horreur la plus absolue a frappé nos enfants à Annecy. Merci aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide. La justice est saisie et la procureure de la République d’Annecy est sur place. Je pense d’abord aux victimes et à leur famille".
- Eric zemmour : " Avant, les demandeurs d’asile fuyaient pour éviter la mort. Désormais les demandeurs d’asile quittent leur pays pour mieux tuer nos enfants. Je vous le demande : ne vous laissez pas intimider dans les jours qui viendront. Vous avez le droit de refuser ces francocides".
- Philippe Vardon : "N’oubliez jamais les larmes qui noient vos yeux aujourd’hui. Ne vous laissez pas voler votre rage. Ne laissez pas passer votre colère. Ils l’ont laissé entrer dans notre pays. Il a poignardé des bébés. DES BÉBÉS !"
"Il n'y a aucun mobile terroriste apparent", a avancé la procureure de la République lors d'une conférence de presse improvisée, aux côtés de la Première ministre Elisabeth #Borne, après l'attaque au couteau à #Annecy.
Le point sur ce drame avec @frodoF24 pic.twitter.com/O8WNVRYtZr
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) June 8, 2023
Ainsi comme matérialisé d'ailleurs par France 24 sur sa page tweeter, tous s'indignent !
Pendant que chacun appelle au calme et à la sérénité, d'autres y trouvent non seulement l'occasion de relancer les débats relatifs à ce qui devrait être la position de la France par rapport à l'immigration.