Cette fois, c'est fait ! C'est tard dimanche soir, après le choc de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et l'AS Monaco, que l'Olympique de Marseille a officialisé la nouvelle que beaucoup de supporters olympiens attendaient fébrilement : Dimitri Payet retrouve l'OM, après un mois de janvier animé et des discussions acharnées avec West Ham. Le club londonien a fini par céder aux avances marseillaises. Les Hammers ont accepté ce dimanche une offre de 25 millions de livres, soit environ 29 millions d'euros. Une offre acceptée, permettant à l'OM de faire passer à Payet sa visite médicale.
L'international français est présenté lundi à la presse, avant de peut-être honorer son retour face à Lyon en huitième de finale de la Coupe de France.
Une grève qui a tout changé
Le retour de Dimitri Payet à Marseille, c'est le dénouement heureux du feuilleton de ce Mercato hivernal. Dès le début du mois de janvier, plusieurs médias français, mais aussi anglais, annonçaient que l'OM étudiait la possibilité d'un retour de Payet dès cet hiver. Une opération complexe, a priori difficile à conclure lors d'un mercato hivernal. Mais, face à cet intérêt, le joueur a décidé de se mettre en grève, au grand dam de son club et de son entraîneur, Slaven Bilic, qui s'estimait alors « trahi ». Une tension qui n'est pas retombée, Payet clamant publiquement son désir de retrouver Marseille, une ville et un club qu'il avait quitté à peine un an et demi plus tôt.
Troisième recrue cet hiver
Même les supporters s'en sont pris au joueur. Voiture de Dimitri Payet vandalisée, maillots du joueur brûlés dans les rues... il était difficile d'imaginer que l'international français puisse rester à Londres jusqu'au mercato estival dans un tel contexte. Cela, et une bonne période de résultats, ont poussé les dirigeants de West Ham à revoir leur jugement, et à accepter de négocier avec l'Olympique de Marseille.
Avec succès, puisque le club de Frank McCourt officialise sa troisième recrue cet hiver, après Morgan Sanson et Patrice Evra. Une nouvelle signature qui montre surtout que le propriétaire américain est prêt à se donner les moyens de ses ambitions...