Bonne nouvelle pour les amateurs de Football. Le match amical France - Espagne laissera une place à l’arbitrage vidéo. La FIFA a autorisé cette forme d’arbitrage après la requête des fédérations espagnole (RFEF) et française (FFF) de football. Ce sera donc une grande première en France. Ce match entre la Roja et les Bleus va surement faire vibrer les joueurs sur le terrain, mais surtout les spectateurs qui se retrouveront au Stade de France ce mardi à 21 h.

Mais comment va réellement fonctionner cet arbitrage ?

Selon les explications d’un représentant de la Fédération française de Football, durant le match, l’arbitre assistant vidéo et l’arbitre central seront à tout instant en communication. Pour cette rencontre, ce sera l’arbitre allemand Felix Zwayer qui se retrouvera donc sur le terrain. Pendant cette rencontre les officiels Allemands vont donc s’appuyer sur le protocole technique que l’IFAB ou l'organisme garant des règles du football avait élaboré. Cela permettra de garantir un minimum d’interférences dans le jeu. D’après qui est programmé, à l’extérieur du Stade de France prendra place un van avec deux assistants à l’intérieur.

Ces deux personnes regarderont le match en temps réel. En cas d’action créant un litige, les assistants pourront intervenir si l’arbitre central les sollicite. Le représentant de la FFF explique toutefois que l’arbitre assistant vidéo ne pourra intervenir que devant quatre cas de figure : sur un cas de penalty, après le marquage d’un but, suite à un carton rouge direct et pour corriger une erreur d’identité d’un footballeur sanctionné.

Arbitrage vidéo : toujours dans la phase test

Il faut noter que même si la FIFA a accepté l’arbitrage vidéo pour cette rencontre France - Espagne, le système reste toujours en phase de test. Jusqu’ici l'International Board ou Ifab n’autorise pas encore son utilisation dans un match officiel.

À titre de rappel, ce moyen d'arbitrage a déjà été testé au début du mois de septembre, lors d’un match qui mettait en affront la France et l’Italie. Toutefois, pour sa part, Gianni Infantino, le président de la FIFA aimerait bien utiliser ce moyen d’arbitrage lors de la Coupe du monde 2018.