S’il vient d’envoyer hier soir son équipe en finale de la Ligue des Champions, Cristiano Ronaldo, doit maintenant faire face à de lourdes accusations. Après avoir été accusé le 15 avril dernier par le journal allemand « Der Spiegel » de viol sur une jeune américaine en juin 2009, l’attaquant madrilène voit sa réputation se ternir encore un peu plus suite à de nouvelles révélations. L’hebdomadaire allemand certifie avoir des messages échangés entre le footballeur et son avocat lors de la négociation de la somme pour étouffer l'affaire et préserver le silence de la jeune femme.
Ils seraient la preuve que CR7 aurait négocié à la baisse le montant de la somme du « deal » de 900.000 à 357.000 dollars. La jeune femme aurait également accepté de certifier qu’elle avait « détruit ou effacé de manière permanente tout ou quelconque matériel écrit ou électronique généré par ou reçu à la suite des événements allégués ». L’affaire, qui remonte au 13 juin 2009, semblerait avoir eu lieu lorsque Cristiano Ronaldo, en vacances, fêtait son arrivée au Réal Madrid à Las Vegas. Accompagné de son cousin, il aurait d’abord flirté avec la jeune femme, avant de la violer dans une suite luxueuse d’un hôtel, précise le quotidien allemand. La jeune femme « Susan K. », avait rapporté les faits le jour même à la police, mais il n’y avait pas eu d’enquête menée.
Une accusation répugnante
Gestifute, l’entreprise de Jorge Mende qui s’occupe de la gestion de la carrière de Cristiano Ronaldo, avait tout de suite réagi à l’accusation, en publiant un communiqué diffusé sur Twitter. CR7 y certifie qu'il voulait "agir contre cet organe de presse par tous les moyens à sa disposition". Pour lui ces accusations ne relevaient que d'une fiction journalistique, et qu'elles étaient en tout point répugnantes et scandaleuses.
Cristiano Ronaldo : Un passé déjà entaché d’affaires
Ce n’est pas la première fois qu’une affaire vient entacher le parcours sportif du leader du Real. En décembre 2016, il avait été accusé d’évasion fiscale par le même quotidien allemand, qui tenait ses informations du lanceur d’alertes à l’origine des « Football Leaks". Cristiano Ronaldo, ainsi que plusieurs dizaines de footballeurs, d'entraîneurs et de dirigeants avaient vu leur carrière mise à mal par les révélations d'un consortium de 12 médias européens.
CR7 y été accusé d’avoir encaissé un total de 149,5 millions d’euros de revenus de sponsoring dans des paradis fiscaux ces sept dernières années. Et de n'avoir payé, sur cette fortune, que 5,6 millions d’impôts, soit «à peine 4 %».