Bien qu'attendu, le départ de Christophe Galtier, annoncé il y a maintenant plusieurs semaines, a fait l'effet d'une bombe dans le Forez. Après avoir entretenu l'espoir de retenir celui qui restera l'un des plus grand entraîneurs de l'histoire du club, les dirigeants Stéphanois ont du se résoudre à le laisser partir et se sont (enfin) mis en quête de son successeur. Le profil recherché? Un entraîneur à la philosophie offensive, qui puisse faire en sorte que "les gens ne s'emmerdent pas", tel que l'a déclaré Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de l'ASSE, sur les ondes de RMC voilà plusieurs semaines.

Offrir du spectacle aux supporters: voilà la nouvelle priorité d'un club souvent pointé du doigt pour ses manquements à ce niveau-là.

A en croire plusieurs médias Français et notamment le quotidien régional Le Progrès, Eric Roy, Fabio Celestini et Paul le Guen auraient déjà été rencontrés dans les semaines précédentes, au même titre que Franck Passi. Si la priorité se nommait Antoine Kombouare, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont essuyé le refus du technicien Kanak, qui a décidé de rester fidèle à l'En Avant Guingamp, où il est arrivé l'été dernier. Même son de cloche concernant Pascal Dupraz, sous contrat du côté de Toulouse, et dont le côté rustique et brute de décoffrage plaisait beaucoup aux décideurs Stéphanois.

Puel et Ranieri récemment rencontrés

Si les noms de champions du monde 1998 (Henry, Boghossian, Blanc...) ont circulé du côté de la Loire, où l'on ne se cache pas d'apprécier ce genre de profil, rien ne fait état de discussions concrètes entre d'éternelles gloires du Football Français et les dirigeants des verts. En revanche, ces derniers ont pu s'entretenir avec deux noms prestigieux, ayant officié dans le championnat Français: Claude Puel et Claudio Ranieri, selon Bertrand Latour, journaliste sur RMC.

Le premier est sous contrat avec Southampton, huitième de Premier League, mais n'est pas certain d'aller au bout de son contrat avec les Sants. Son profil plait, pour sa connaissance du championnat de France et ses références (champion de France avec Lille et Monaco, des principes de jeu qui font sa renommée et sa science de la formation).

Il ferait l'unanimité au sein de la direction.

Le deuxième, licencié en cours de saison par Leicester, avait emmené les Foxes vers leur premier titre de champion d'Angleterre en 2016, exploit salué par le monde du football dans son ensemble au vue des moyens dont il disposait. Son vécu d'entraîneur (il est passé par Chelsea, la Juventus, la Roma, Monaco, l'Inter, entre autres) et sa renommée qui en découle, sont de solides arguments et pourraient faire de lui l'entraîneur idéal pour un club désireux de franchir un pallier.

La décision finale devrait intervenir dans les prochaines semaines. D'ici là, fort à parier que de nombreuses spéculations viendront étayer le dossier du futur entraîneur Stéphanois.