Il nous a tant fait rêver en tant que joueur que ce soit avec l’équipe de France face au Brésil un certain 12 juillet 1998, que tout le monde connait, mieux par l’exploit que par la date — avec son doublé de la tête — suivie du troisième arraché par Emmanuel Petit dans les tout derniers instants de jeu.
Ou avec ses clubs, formés à l’AS Cannes, passé par les Girondins Bordeaux, puis vient la consécration au très haut niveau avec la Juventus de Turin, puis bien sûr avec le Real, où il a pu assoir son statut de galactique, icône, légende de tous les temps !
Deux clubs donc essentiel, pour notre entraineur Français né à Marseille de parents algériens, dont il a aussi la nationalité. Il va donc se retrouver en terrain connu en final de la prestigieuse C1, la Ligue des champions, pour la deuxième année de suite avec son Real, le rêve devient donc une réalité !
D’ailleurs les Madrilènes pourraient se voir propulser en tête du championnat national d’ici la fin de saison pour l’instant égalité avec le FC Barcelone (84 points), mais avec un match de retard.
Avec un score cumulé de 4 buts à 2 contre l’Atlético (respectivement 3 — 0 à l’aller chez eux, ou chez lui ?) et une defaite pour les Madrilènes 2 à 1 au match retour chez leur adversaire de l’atlético.
Le plus grand pas est fait, pour notre tête chérie, qu’il nous ramène la victoire et le jeu sera fait !
Que lui reste t-il à faire ? Ou à nous faire ? En tant qu’entraineur tout d’abord son parcours est atypique, en effet Zinédine Zidane s’est d’abord illustré, nous nous souvenons d’abord comme entraineur adjoint du Real entre 2013 et 2014, puis de 2014 à janvier 2016 entraineur du Real Madrid Castilla.
Il a remporté pour la seule année 2016 au poste d’entraineur du Real Madrid la Ligue des champions, la Supercoupe de l’UEFA, et la Coupe du monde des clubs.
Serait-ce une revanche Zizou ? Alors oui une revanche de la tête...
En 2006, finale de coupe du monde face à l’Italie, où en tant que joueur il a pu s’illustrer en marquant son 31e but chez les bleus, par une panenka réussie, mais aussi par son coup de tête à Materazzi, où l’on se souvient tous d’avoir passé une mauvaise soirée, avec le commentaire effaré de Jean — Michel Larqué...
Tous dépité, vers l’impuissance, où on voulait tous revenir en arrière, mais rien n’y eut fait, ce fût le rouge ! Eh oui, il nous a fait tant rêver et donner aussi beaucoup de bonheur... Merci capitaine !
Il va donc retrouver son autre équipe chérie en finale de la Ligue des champions le samedi 3 juin, le match se joue au stade national à Cardiff, coup d’envoi prévu à 20 h 45.
Pour ceux qu’ils lui ont dit merci, le match en vaut la couronne.