Demain dimanche 14 mai 2017, le mandat présidentiel d’Emmanuel Macron, élu au suffrage universel direct le 7 mai dernier, prendra effet, et il sera officiellement à la tête de l’État, élu 8e président de la 5e République, République française, pour une victoire non moins française, mais/ou européenne ?

Car combattre l’Europe, et comme les populistes veulent l’entendre là, dénoncer l’Union Européenne fût une lutte de tous les instants durant ces mois de campagne. Face au Brexit anglais, choisi par son peuple par referendum le 23 juin 2016, et l’élection présidentielle de l’homme d’affaires américain richissime Donald Trump, qui tout comme le Brexit ne fût en aucun cas prédit (la plupart des chiffres indiquant par les instituts de sondages classiques les montrer perdants).

C’est le monde dans sa globalité qui va mal ! Rien qu’en Europe, où en Pologne, le parti nationaliste conservateur et d’extrêmes droites (Droit et justice) au pouvoir depuis 2015, ouvertement xénophobe, hésitant pas partager sur les réseaux sociaux des vidéos rappelant étrangement les campagnes hitlériennes, où le reste des membres de l’UE dans le pétrin démocratique, excepté l’Allemagne.

Nous voilà donc avec notre homme d’affaires non moins élégant, et, semble-t-il, plus intéressant que son homologue américain D.Trump, plus cultivé aussi ? Avec une touche de France, Madame première dame de France professeure de français, mais où va notre Emmanuel ? Il va nous faire de la poésie ? Dans les bras de Morphée ?

Non, nous ne l’espérons pas, nous ne le souhaitons pas, car les défis à relever sont immenses, et pas uniquement sur le territoire français. Même s’il peut poétiser, aimer et rêver, il nous doit aussi quelque part une touche de sa notoriété. Alors allons-nous philosopher pour une Europe fédérée ? Unifiée et d’un seul instant, nous aussi nous mettre à rêver ?

Et ce sera parti pour 5 ans de politique pro-européenne ?

La démocratie, et l’Union européenne ont eu chaud ! Durant cette campagne ou rien que trois candidats potentiellement avec la possibilité de l’emporter se sont montrés et sont ouvertement pronationaliste (Mélenchon, Marine Le Pen et François Fillon), au-delà de la pérennité de l’UE, ce fût bien notre démocratie en danger.

Mais que faire quand une majorité de Français croient encore au pur français ? Mains-d’œuvre, fabrication et distribution due made in France ! C’est très difficile, aussi bien à faire qu’à croire possible et envisageable !

Il en va de soi, que le pari sera difficile pour Macron, tout jeune président (39 ans) de régner en maître dans un premier temps dans l’hexagone, puis d’assoir une certaine légitimité en Europe, car, seule semble être une Européenne convainque Angela Merkel, aussi en mal possible dans son hexagone, reste alors quelques fervents pro-européens d’ici et d’ailleurs.

Une chose est sûre que c’est avec ce nouveau président ou avec un autre, nous rentrerons compte tenu de la situation géostratégique dans une période d’incertitudes globales... Mais peu mieux être !