Un départ soudain de James, cet été ? Cet événement devient la mine des médias britanniques et espagnols. Au vu des intéressés (Chelsea, Manchester United,et le Paris Saint-Germain, notamment), le remplaçant doré du Real Madrid fait preuve d'une saison réussie. En effet, en référence aux statistiques, le Colombien révèle des résultats satisfaisants. A son actif, au cours de la saison : 11 buts, 13 passes concluantes dans des compétitions de ligua, comprenant des matchs d'équipes de seconde partie du tableau.
James Rodriguez, avec 13 titularisations de championnat, 4 en Ligue des champions, voyait quand même, en été 2014, sa cote passer à 80 millions d'euros.
Une question se pose : pourquoi le Colombien n'a-t-il pas pu s'imposer plus longtemps, au cours des 3 dernières saisons, au centre de Madrid, et ce malgré des périodes très probantes ? Sans nul doute la concurrence des Marco Asensio, Isco, Luka Modric, Toni Kroos et Lucas Vasquez. Asensio confirme sa prestation remarquable à l'Espagnyol de Barcelone, suivi d'Isco, qui s'est déjà affirmé à ce niveau, le gratifiant d'un des meilleurs joueurs de la Ligue. Sans oublier Vasquez, qui s'est porté volontaire pour couvrir l'aile droite de l'attaquant madrilène sous la direction de Zinedine Zidane.
Le schéma 4-3-3 le met à part
Ce système attaquant est employé successivement par les entraîneurs Zinedine Zidane et Carlo Ancelloti.
Dans ce schéma, l'ancien de l'AS Monaco n'a pas de rôle stable. Rien ne lui correspond, après des déplacements de poste en poste, de milieu axial aux deux côtés. Les capacités du Colombien semblent inexploitées. Ce contrairement à son rôle de numéro 10, dans le 4-2-3-1 AS Monaco, une place pratiquement inexistante à Madrid, sans un contrat signé.
Ce jeu de rôle avait mis sur la marge d'autre joueurs, tel que Mesut Özil, des professionnels qui avaient laissé leurs places par un sentiment d'inachevé, en dépit de prestations relativement satisfaisantes. Certains ont réussi, grâce à leur polyvalence, à faire le meilleur choix, à l'exemple d'Isco : se retrouver au centre du jeu, partant d'un côté pour se resituer dans l'axe.
Un modèle que James a du mal à suivre. Néanmoins, on le remarquera en Colombie, c'est dans une pleine liberté de ses actions que James Rodriguez fait la différence. La solution est certainement de lui trouver une équipe dans laquelle il pourra diriger le jeu.