Comme annoncé dans notre précédent article d'hier, Dani Alves a donc signé au PSG pour deux saisons, avec un salaire hallucinant de 14 millions annuels bruts. Pourquoi autant ? On en parle ici.

Un nom qui parle

Parce que Dani Alves déjà, c'est un nom qui fait causer déjà plus que Yuri Berchiche, la première recrue parisienne du Mercato, aussi bon soit le joueur basque. Le brésilien de 34 ans a tutoyé les sommets pendants plusieurs années au Barça, et sa saison passée à la Juve n'a pas montré de signe de faiblesse de sa part sur le terrain. Pas de doute, le latéral droit est toujours au sommet de sa forme.

Et en plus de cela, c'est aussi un homme qui n'est pas avare en sorties médiatiques et en excentricités. Paris aura son taux de buzz revu à la hausse avec son arrivée, peut-être pas autant que sous l'ère Zlatan, mais il y aura du grain à moudre pour la presse, c'est une certitude.

Et s'il sera payé autant que Thiago Silva ou Edinson Cavani, c'est parce que le retour sur investissement du point de vue merchandising sera énorme pour le club, qui vendra énormément de maillots floqués à son nom.

Et son âge dans tout ça ?

Bien sûr, Dani Alves a 34 ans et est plus proche de la fin de sa carrière que du début, personne ne le contestera, mais il est aussi évident que son expérience va peser lourd dans la balance en défense, aux côtés de Thiago Silva, de Marquinhos, de Kimpembe.

Il fera figure de grand frère idéal pour le dernier nommé, et pour les autres jeunes du club qui poussent derrière pour prendre la relève.

Joueur laissé libre

On ajoute également que dans la mesure où Paris n'a pas eu à débourser le moindre euro pour s'offrir les services de l'international brésilien, qui a résilié son contrat avec la Juve, le club avait tout le loisir de se lâcher davantage sur le salaire du joueur, peut-être encore plus que Manchester City et Pep Guardiola que le joueur était parti pour rejoindre il y a quelques jours encore.

A l'époque actuelle, le salaire pèse dans la balance, les joueurs partis évoluer en Chine le confirmeront, et si l'on peut regretter la façon dont les choses se passent, laissant la place à l'aspect financier plus qu'à l'attachement à n'importe quel club, on ne se plaindra pas que le club de la capitale soit en mesure de combattre face aux ogres anglais dans ce domaine, et d'attirer des joueurs qui ne seraient jamais venus sans cela. Cela fait partie du jeu maintenant, alors jouons avec ces règles-là.