Après une saison passée au Paris Saint-Germain, c’est l’heure d’un premier bilan pour le PSG d’Unai Emery. Alors que l’on promettait une révolution avec l’arrivée de l’entraîneur basque, on retrouve un PSG inchangé, avec des temps de passage moins bons et des doutes.

On s’imaginait un 4-2-3-1 avec Javier Pastore en meneur de jeu avec Angel Di Maria et Hatem Ben Arfa à côté de l’Argentin, et Edinson Cavani en pointe, un cran plus bas Krychowiak et Marco Verratti. Pour l’animation et le pressing, on s’attendait à une équipe très haute sur le terrain.

Du côté des recrues, seul Thomas Meunier tient son rang de doublure de Serge Aurier. Ainsi que la belle adaptation de Julian Draxler recruté à l’hiver. Un jeu moins spectaculaire que l’an passé qui peut déranger les supporters parisiens.

Pas de nouveauté dans le onze

Au début de saison, il a essayé d’instaurer son 4-2-3-1 mais sans réussite. La blessure de Javier Pastore et les méformes de Jesé et de Ben Arfa l’ont peut-être contraint à changer ses plans. Seul son trio au milieu a changé, avec un Thiago Motta qui entre dans la rotation devant la défense. On attendait Krychowiak, « la recrue d’Emery » en patron au milieu mais c’est sur le banc qu’il passe la majorité de son temps. La seule grosse décision d’Emery sur le choix des hommes c’est la titularisation d’Alphonse Areola dans les buts à la place de Kevin Trapp.

Au niveau de l’animation, toujours autant de possession, mais un peu plus de jeu direct comme à Lille (11ème journée, victoire 1-0) où Thiago Silva n’a pas hésité à utiliser son jeu long pour tromper la défense adverse dans le dos. Le pressing haut, et la verticalité du jeu n’aura duré qu’un temps. Incapables de répéter les efforts pendant une grande partie du match (une mi-temps contre Arsenal en LDC), Emery a abandonné cette solution pour un pressing alterné.

De plus, les joueurs connaissent de grandes difficultés pour sauter le verrou des équipes adverses comme contre Marseille (0-0) qui jouait à cinq derrière. Un système défensif qui ne dérangeait pas le PSG quand le Cévenol était à la tête du PSG lorsqu’il jouait contre Saint-Etienne par exemple.

Des résultats décevants

Lorsqu’un entraîneur arrive dans un club, on a toujours tendance à le comparer aux précédents.

Si Laurent a tout gagné sur le sol Français et semblait imbattable l’an passé, Unai Emery lui, a dû mal à imposer sa loi à la Ligue 1. Il termine à la seconde place en championnat derrière l’intouchable Monaco.

Quand on y regarde de plus près, Paris a connu six fois la défaites cette saison toutes compétitions confondes, dont six en Ligue 1. L’an dernier il a fallu attendre la vingt-huitième journée pour voir le PSG perdre en championnat pour la première fois (à Lyon 1-2).

Mais la plus grande déception demeure en championnat quand on sait que le PSG a connu la plus grosse débâcle de son histoire avec cette défaite historique au Camp Nou en Ligue des champions (six buts à un).

Les supporters parisiens ont des raisons d’être légèrement déçus de leur nouvel entraîneur.

Toutefois, la grosse satisfaction c’est l’ampleur prise par Adrien Rabiot au sein de l’équipe, appelé en Equipe de France.

Laissons un temps d’adaptation pour celui qui a connu des jours heureux à Séville. Tout en sachant que le projet parisien peut prendre une toute autre tournure avec l’arrivée probable de Neymar à la fin du mois de juillet.