Après 238 millions d'euros d'achats et 37 millions de ventes, la balance des transferts du Paris Saint-Germain souffre d'un déficit conséquent. Pourtant, cela n'empêche pas les dirigeants du PSG de continuer à avoir des ambitions de recrutements lors de ce Mercato. Néanmoins, le fair-play financier est là pour rappeler aux Parisiens qu'ils ne peuvent pas dépenser autant d'argent qu'ils le souhaiteraient.
Les transferts de Neymar et Mbappé pourraient coûter 400 millions d'euros
Même si les dirigeants franciliens ont prévu d'augmenter considérablement leurs recettes grâce au sponsoring, et que des ventes sont en pleines négociations, il paraît difficile de pouvoir réussir à boucler les deux arrivées la même année sans alerter l'UEFA.
Les 222 millions d'euros dépensés pour le transfert de Neymar ne sont pas anodins et ceux demandés pour celui de Mbappé le deviennent encore moins.
C'est pourquoi le PSG réfléchirait à diverses solutions pour tenter d'amortir les frais. En Italie par exemple, Di Marzio croit savoir qu'un joueur serait compris dans le deal afin de faire baisser les coûts. Lucas est ainsi évoqué en tant que potentiel partant vers la Principauté. Mais une autre solution, encore plus radicale, pourrait dissiper les doutes par rapport au fair-play financier.
Vers un prêt de Mbappé avec option d'achat obligatoire ?
Effectivement, selon Gilles Favard, journaliste chez L'Équipe, Paris compte esquiver les règles de l'UEFA en concluant un prêt, avec option d'achat obligatoire, à payer en 2018/2019.
M'Bappé a Paris se fait sur un prêt avec option d'achat obligatoire a payer sur la saison 2018/19 et on contourne le Fair Play Financier .
— GillesFavard (@GillesFavard) 22 août 2017
Le média catalan Sport confirme cette thèse et n'hésite pas à parler de tromperie vis-à-vis du FPF. Sky Sports parle d'un montant de 180 millions d'euros à régler l'année prochaine à l'AS Monaco.
Le PSG a déjà eu recours à ce procédé
Si l'on se penche sur l'historique des transactions du club de la capitale française, on peut constater que cela ne serait pas la première fois que les dirigeants franciliens utiliseraient cette méthode. Dans une moindre mesure, le transfert de Serge Aurier en provenance du Toulouse Football Club s'était déroulé de cette manière.
À l'époque, Toulouse avait prêté l'Ivoirien avec une option d'achat obligatoire, le temps que l'UEFA assouplisse les sanctions que le PSG s'était vu infliger cette année là. Le chèque du transfert avait donc été transmis un an plus tard et les Parisiens avaient pu éviter des représailles de la part des instances du football européen.