Forcément, avec un Mercato 2017 aussi prestigieux, les dépenses des clubs sortent de l'ordinaire. Les sommes investies par les "nouveaux riches" sont colossales et pour certains clubs historiques d'Europe, la pilule a du mal à passer. Manchester City, Chelsea, le Milan AC et le PSG sont les clubs les plus actifs cet été. Ces derniers ont le point commun d'avoir été repris par des hommes fortunés. Tellement riches, qu'aujourd'hui ils font peur à ceux qui n'ont pas le même compte en banque...

Les "vieux" clubs d'Europe s'en remettent à l'UEFA

Si ces nouveaux propriétaires font le bonheur des supporters de leur club respectif, chez les concurrents, qui n'ont pas les mêmes moyens et qui sont installés sur le toit de l'Europe depuis le début, c'est l'inquiétude qui règne.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'UEFA a instauré le fair-play financier. Censées apporter une concurrence saine, ces mesures servent en fait à protéger les clubs ''historiques'' qui n'arrivent pas à suivre financièrement. Évidemment je grossis un peu le trait, mais dans les faits, c'est comme ça que cela se passe.

Du coup, des clubs comme le FC Barcelone, le Bayern Munich ou encore la Juventus tirent la sonnette d'alarme de l'UEFA, selon la presse. Jugeant leurs concurrents déloyaux, ils espèrent que le fair-play financier puissent freiner les ardeurs des riches propriétaires. Avec l'arrivée de Neymar et un mercato encore en pleines négociations, le PSG se retrouve donc dans l'oeil du cyclone et les affaires du club parisien sont suivies de près.

L'UEFA reste dans l'expectative

Il n'empêche que l'UEFA ne peut pas faire grand chose pour le moment. Effectivement, ce n'est seulement qu'à la fin de l'année 2017 que les comptes des clubs seront épluchés. Andrea Traverso, le responsable du fair-play financier, l'expliquait en début de mercato : « Si un club achète, on suppose qu’il a fait ses comptes.

Dans le cas contraire, il sera puni. Mais nous ne pouvons pas l’empêcher d’acheter... On fera les comptes à la fin ».

Les dirigeants du PSG connaissent déjà le fonctionnement des mesures de l'UEFA, puisqu'en 2014, ils s'étaient fait rattraper pour leurs entorses au FPF. À l'époque, ils avaient dû s'acquitter d'une amende de 20 millions d'euros, d'un frein au recrutement et d'un effectif réduit pour la Ligue des Champions.

On peut imaginer qu'ils savent désormais à quoi s'attendre et que des solutions sont à l'étude pour éviter de nouvelles sanctions.

Le PSG veut gonfler son sponsoring

Si les ventes de joueurs permettent de pouvoir équilibrer les comptes, les sponsors peuvent aussi être une solution efficace. De ce fait, actuellement sous l'effigie de Fly Emirates, le maillot du Paris Saint-Germain pourrait être calligraphié par d'autres lettres. En effet, Paris United nous fait savoir que le staff parisien réfléchirait sérieusement à changer le sponsor principal de son maillot. Qatar Airways est ainsi cité comme étant le potentiel successeur, et l'entreprise aérienne qatarie pourrait faire gonfler les revenus du PSG.

Selon Paris United toujours, le contrat actuel avec Fly Emirates permettrait de rapporter 25 millions d'euros au club francilien. Les dirigeants aimeraient que cette somme soit multipliée par deux. C'est pourquoi ils feraient jouer la concurrence entre les deux compagnies aériennes. À titre d'exemple, Chelsea touche 55 millions d'euros grâce à leur sponsor Yokohama, et ce serait vers ce montant-là que les espoirs parisiens se dirigeraient. Les contrats avec Nike devraient être également revus à la hausse. L'arrivée de Neymar, sponsorisé par la marque à la virgule, est un énorme atout pour les négociations du PSG.