L'attaquant français a été l’un des grands hommes de la saison dernière pour l’Olympique de Marseille. Avec 20 buts en 31 matchs en Ligue 1, il avait été l’un des piliers de la 5ème place obtenue par le club phocéen. Alors qu’il n’était que prêté par Swansea lors de sa pige marseillaise, le joueur aurait aimé poursuivre l’aventure du côté de la Cannebière. Ce n’était pas le cas de ses dirigeants qui n’ont pas souhaité s’aligner sur les exigences salariales du joueur et l’ont donc laissé filé.
Bafétimbi Gomis a donc pris la direction de la Turquie.
Plus précisément le club stambouliote de Galatasaray. Le moins que l’on puisse dire est que son adaptation fut rapide. Le français a déjà inscrit 4 buts en 3 matchs. Avec 3 victoires en autant de rencontres, le club est aux commandes de la Süper Lig.
Gomis se livre sur son passage à Marseille
Lorsqu'il était joueur de l’Olympique de Marseille, Gomis a été exemplaire, que ce soit dans le vestiaire ou devant les médias. Depuis qu'il a quitté le club, sa langue semble se délier. Déjà lors de son passage au Canal Football Club sur Canal +, il avait semblé critiquer à demi mots la direction marseillaise qui n’a pas souhaitée le conserver au club.
Aujourd’hui c’est dans les colonnes de l’Equipe que Bafétimbi Gomis a révélé un triste épisode de son passage dans la cité phocéenne.
Gomis agressé lorsqu’il était Marseillais pour avoir fait « la panthère » ?
Alors qu’il jouait à l’OM, Gomis raconte avoir été la victime d’une agression de la part d’ultras. Ces derniers l’auraient invectivé et auraient même voulu en venir aux mains en raison de sa célébration.
Bafé Gomis a l’habitude de fêter ses buts à quatre pattes en mimant une panthère.
Ce qui lui a valu son surnom. Les supporters marseillais responsables lui auraient reprocher ce geste. Il rappelait trop son passage à St-Etienne, selon les propres dires de Gomis.
Ce qui n’est pas sans rappeler le problème que le joueur, formé chez les Verts, avait eu en début de saison avec les supporters. Il avait d'ailleurs dit en interview que son coeur resterait toujours un peu stéphanois.
Ce qui n’était pas du tout passé auprès des virages marseillais, qui ne s’étaient pas gênés pour lui faire comprendre que lorsque l’on porte la tunique bleue et blanche, on ne parle plus de ses anciens amours et on se bat pour le maillot. De là à agresser un joueur pour une célébration il y a quand même certaines limites à fixer pour certains...