Invité dans l'émission de TF1 "Téléfoot", Arsène wenger a donné son avis sur le fair-play financier. Alors qu'il l'avait toujours défendu avant, cette fois-ci, ce n'est pas le cas.

Depuis la fin du mercato et les transferts records du Paris Saint-Germain avec Neymar et Kylian Mbappé, les supporters du football et plus particulièrement des parisiens, entendent le nom de fair-play financier. Arsène Wenger, qui n'a pas toujours été d'accord avec la politique des gros sous, a apporté son soutien aux investisseurs.

Wenger : "Il faudrait supprimer le fair-play financier"

Selon l'entraîneur français, le fair-play financier est déjà démodé. Pour lui, il va vite disparaître pour faire de la place à une autre méthode : "Jétais un très grand partisans du Fair-Play Financier comme il a été mis en place. Mais aujourd’hui, j’arrive à une conclusion différente. Il faudrait tout bonnement le supprimer."

Il termine son propos avec un deuxième point important, celui de permettre à de gros investisseurs de pouvoir arriver dans le monde du football sans contrainte tout en gardant un oeil sur la gestion pour garantir que l'argent qu'ils investissent, soit vraiment payé : "Il y a des investisseurs qui souhaiteraient entrer dans le monde du football, il faudrait pouvoir leur ouvrir la porte, tout en gardant le contrôle de gestion des clubs. Mais le FPF, lui, aura du mal à survivre."

Wenger : "Mbappé peut devenir le nouveau Pelé"

Souvent comparé à Thierry Henry, Arsène Wenger, sur le plateau de Téléfoot, a cette fois-ci, placé le joueur (qui vient de marquer son tout premier but avec l'équipe de France face aux Pays-Bas) au niveau d'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football, Pelé : "Il peut être le nouveau Pelé.

En effet, son jeu n'a aucune limite et en plus il n'a que 18 ans. Il va encore prendre de la puissance d'ici quelques années. Il marque et fait marquer les autres, seuls les plus grands joueurs ont ses moyens".

Arsène Wenger avoue même avoir voulu recruter l'ancien monégasque durant le mercato d'été. Mais pour lui, le prix était trop élevé.

Finalement, c'est le Paris Saint-Germain qui a décroché le jackpot en déboursant pas moins de 145 millions d'euros (plus 35 millions de bonus) et l'entraîneur alsacien n'est pas rancunier : "90% des joueurs, leur carrière dépend de leur choix de club. Kylian fait partie des 10% : tous ses choix sont bons". Espérons qu'il dise vrai.