Arrivé à la tête de l'Olympique de Marseille il y a maintenant presque un an, Rudi Garcia était attendu comme le coach du changement, le tacticien de la nouvelle ère McCourt sur la Canebière. Et si le classement final de la saison dernière, à savoir une cinquième place acquise lors de la dernière journée et une victoire étriquée à domicile contre Bastia, correspondait aux attentes des dirigeants et supporters, ce début d'exercice 2017/2018 est en revanche bien plus compliqué. Entre les résultats irréguliers, le mercato décevant et surtout un manque de maîtrise criant dans le jeu, l'ancien du LOSC est dans une posture délicate.
Jusqu'à se faire licencier dans les prochaines semaine ? Rien n'est impossible et il ne serait pas surprenant de voir débarquer un nouveau nom sur le banc de l'OM.
La solution de facilité : Christophe Galtier
Il ne sera peut-être pas l'un des premiers noms cochés par la direction marseillaise mais il serait, à coup sûr, le technicien le plus facile à attirer. Né à Marseille, il a déjà oeuvré tant sur le terrain durant les période 1985-1987 et 1995-1997 que sur le banc où il a été l'adjoint de Bernard Casoni en 1999 mais aussi coach intérimaire quelques mois plus tard. « Déjà quand on n’est pas Marseillais, c’est un club qui donne envie, un stade, des supporters, une passion, une ambiance qui donnent envie alors quand on est Marseillais, bien évidemment » avait-il déclaré la semaine dernière sur BeIn Sport.
Libre depuis son départ de St Etienne, ses prétentions salariales ne devraient pas non poser de gros problèmes, lui qui touchait un salaire mensuel estimé à 90,000 euros bruts.
La solutions ambitieuse : Thomas Tuchel
Il est aujourd'hui l'un des entraîneurs les plus intéressants sur le marché. Débarqué du Borussia Dortmund au mois de juin après deux saisons et une coupe d'Allemagne remportée, Thomas Tuchel n'a pas réussi à trouver un point de chute cet été.
Entraîneur qui avait commencé son mandat dans la Ruhr par onze victoires consécutives, il serait la solution idéale pour le Président Eyraud tant pour son pédigrée (entraîneur de l'année 2015/2016 en Bundesliga) que pour son style résolument offensif. Les supporters, qui gardent toujours l'époque Marcelo Bielsa dans un coin de leur tête, pourraient se ravir d'une telle arrivée dans la cité phocéenne.
Néanmoins, il faudra que Frank McCourt ne mette la main à la poche s'il veut s'offrir l'ancien du BvB.
La solution Française : Laurent Blanc
On a tendance à l'oublier mais Laurent Blanc n'a plus dirigé un entraînement depuis mai 2016 au Paris Saint Germain, soit quasiment un an et demi. Depuis, l'ex-entraîneur des Bleus "est prêt à repartir" comme l'expliquait au printemps son agent Jean-Pierre Bernès. Mais faute de propositions, "Lolo" est toujours sur le marché, lui qui a quand même glané 16 titres nationaux que ce soit avec Bordeaux ou le PSG (4 championnats, 2 coupes de France, 2 coupes de la Ligue et 5 trophées des Champions). Autre avantage, il a déjà côtoyé le Vélodrome en tant que joueur entre 1997 et 1999.
Seulement, il s'agit sûrement du choix le plus complexe pour Jacques-Henry Eyraud. Son salaire mirobolant (il devait toucher 700,000 euros par mois s'il avait été conservé par Paris l'an dernier, soit quasiment trois fois plus que Rudi Garcia), sa volonté de rejoindre un club de tout premier ordre et surtout son récent passif avec le PSG font qu'il sera compliqué d'attirer Laurent Blanc sur le banc marseillais. Mais si jamais le champion du monde 98 commence à trouver le temps long loin des terrains, il n'est pas exclu qu'il envisage un retour dans une entité moins prestigieuse.