Florentino Pérez est un président aux anges. Après avoir récupéré le trône de la Liga aux dépens du FC Barcelone et enchainé deux titres d'affilés en Ligue des Champions, son club du Real Madrid se retrouve sur le toit de l'Europe. Forcément très sollicité par les médias, le président madrilène a été interrogé il y a quelques jours (sur les antennes de la radio madrilène Cadena SER), concernant les questions qui agitent le football européen.

Pérez donne son avis sur le PSG et les nouveaux riches

C'est d'abord à une interrogation sur le Mercato du Real que Pérez a répondu.

Visiblement satisfait de son effectif et de ses discrètes recrues (Hernandez et Ceballos), le président merengue s'est comparé avec le PSG : « Le Real Madrid ne paiera pas 222 M€ pour un joueur ». Tout en précisant que, s'il le voulait, il pourrait très bien dépenser cette somme mais que ce n'est pas dans sa politique.

Néanmoins, il ne voit pas d'un mauvais oeil l'arrivée des propriétaires qataris. Pérez explique que le football a changé et que le fait qu'il y ait de plus en plus de dirigeants très riches, engendre une hausse des coûts des transferts. Il poursuit en affirmant qu'il ne faut pas refuser les lourdes sommes investies par ces nouveaux investisseurs. Selon lui, il faut trouver un équilibre afin que chaque clubs puissent trouver leur place et améliorer leur compétitivité.

Le président madrilène avoue avoir approché Mbappé

Concernant les questions sur Kylian Mbappé, le patron madrilène n'a pas nié avoir contacté le jeune attaquant français. D'après lui, le choix de Mbappé, de rejoindre Paris, coïncide avec le fait qu'il soit né en région parisienne. Il ajoute que le recrutement du grand espoir tricolore n'aurait peut-être pas été une bonne idée : « je ne sais pas si c’était le moment de recruter un joueur qui aurait pu perturber ceux que nous avons déjà ».

Pérez s'exprime sur l'été agité de Cristiano Ronaldo

Enfin, Florentino Pérez s'est exprimé sur les soucis qu'a eu Cristiano Ronaldo avec le fisc espagnol lors de la saison estivale. Il n'a d'ailleurs pas caché que le Portugais était logiquement sur les nerfs à cause de ces questions fiscales. Puis il a rétorqué : « Je pars du principe que tout le monde est obligé de payer. Il est arrivé en Espagne avec la structure fiscale d’Angleterre, mais il n’a rien caché ».

Évidemment, comme à son habitude, le président merengue a également dressé des louanges à son numéro 7 en le qualifiant de meilleur joueur de la planète...