Arsenal et la France, c'est une longue histoire d'amour. Depuis l'arrivée d'Arsène Wenger en 1996, nombreux sont ceux à avoir traversé la Manche pour rejoindre le club londonien. De Thierry Henry à Alexandre Lacazette en passant par Robert Pirès ou Patrick Vieira, au total ce sont trente frenchies qui ont revêtis les couleurs des Gunners. Un chiffre susceptible d'augmenter lors des prochains Mercato, surtout si le manager français est toujours en poste, lui qui vient de prolonger pour deux saisons.
Anthony Martial, prochain attaquant d'Arsenal ?
Plutôt discret lors des précédentes périodes de mercato, Arsenal s'est payé un nouvel attaquant cet été en la personne d'Alexandre Lacazette pour 60 millions d'euros. Et Wenger pourrait encore mettre la main à la poche cet hiver. Avec la vente très probable d'Alexis Sanchez au mois de janvier ou sa perte sans compensation l'été prochain, l'actuel 5e de Premier League doit rapidement trouver un remplaçant au Chilien. Selon le Daily Mirror, le profil d'Anthony Martial, courtisé par le FC Barcelone, plairait énormément à Wenger. Malgré des prestations remarquables depuis le début de la saison, l'ancien monégasque n'est utilisé que partiellement par son entraîneur José Mourinho.
Pour le moment, Marcus Rashford, Henrikh Mkhitaryan et Juan Mata lui sont préférés pour épauler Romelu Lukaku. À Arsenal, une place de titulaire semble plus simple à acquérir vu la concurrence, surtout qu'il peut évoluer à gauche mais aussi dans l'axe.
José Mourinho n'est pour le moment pas vendeur mais...
Désireux de retrouver l'équipe de France dont il est écarté depuis un an, Anthony Martial pourrait donc donner un nouvel élan à sa carrière en rejoignant un club moins prestigieux mais qui lui assurerait un temps de jeu conséquent. Seul problème, José Mourinho compte vraiment sur son attaquant cette saison. Manchester United, en plus de viser le titre de champion, a aussi la Ligue des Champions en ligne de mire, ce qui nécessite un effectif profond.
S'offrir le luxe d'avoir un joueur comme Anthony Martial sur le banc n'est pas donné à tous et le technicien portugais en a conscience. Dans cette optique, seule une énorme somme serait susceptible de le faire changer d'avis, MU ayant déboursé 50 millions d'euros plus de 30 de bonus pour le recruter en 2015. S'il veut réellement partir, l'international français garde néanmoins un moyen de pression, son contrat. Toujours pas prolongé, son bail court jusqu'en juin 2019 et chaque période de mercato passée lui enlève de la valeur. Et on doute que les dirigeants mancuniens soient très emballés à l'idée de le laisser partir libre dans un an et demi.