Après quelques années à se chercher, Dimitri Payet est enfin devenu une référence mondiale depuis 2015. Transféré de l'OM à West Ham en 2015, la réunionnais a brillé de mille feux en Premier League, étant même élu meilleur joueur évoluant à Londres devant des pointures comme Alexis Sanchez, Diego Costa, Eden Hazard ou encore Mesut Özil. Cependant, l'histoire d'amour avec l'Angleterre n'aura duré qu'un an et demi. En janvier 2017, Dimitri Payet fait son retour en France dans son club de coeur, l'Olympique de Marseille contre 30 millions d'euros.
Entre temps, le milieu de terrain s'est révélé aux yeux du public français lors de l'Euro 2016. Brillant avec les Bleus, il est depuis considéré comme un indéboulonnable par son sélectionneur Didier Deschamps.
Son âge commence à peser
Seulement, ses prestations, que ce soit avec l'équipe de France ou avec l'OM, ne sont plus du même acabit qu'il y a encore quelques mois. Victime de quelques pépins physiques, Dimitri Payet doit également lutter contre quelque chose de totalement naturel, son âge. À presque 31 ans, l'ancien lillois va doucement amorcer la phase descendante de sa carrière. Si son statut à l'OM n'est pas mis en cause, c'est tout autre chose avec les Bleus. Rappelé par Didier Deschamps pour les deux derniers matches de qualification malgré des performances mitigées, Dimitri Payet joue gros jusqu'au mois de juin.
Si son objectif principal est d'être dans les 23 pour la Russie, il ne se fait pas d'allusion pour la suite de sa carrière internationale.
"Ce sera compliqué après la Coupe du Monde"
Lucide que ce soit sur son apport ou sur la concurrence grandissante, Payet s'est confié lors d'un point presse en expliquant que ce train-là était sûrement le dernier à prendre.
"Mon objectif est de faire partie de cette équipe. Après la Coupe du Monde, avec l'émergence de ces jeunes talents, ce sera compliqué". Un discours en adéquation avec la vision qu'il a de ses concurrents directs comme Ousmane Dembele, Kylian Mbappé ou Thomas Lemar, directement concerné par son poste. "Je le vis très bien, on est proches et ça me fait plaisir de les voir réussir". Dans un groupe très jeune, Payet sait que son expérience pourrait s'avérer utile, notamment lors de ses derniers matches cruciaux face à la Bulgarie et la Biélorussie. Sa qualité de passes et son aptitude à frapper les coups de pieds arrêtés peuvent rendre de grands services aux Bleus, avant sans doute de passer le témoin la saison prochaine.