Personne ne saurait le nier à l'heure actuelle, on n'apprécie pas particulièrement le Paris Saint-Germain du côté des instances européennes. Alors quand surviennent des incidents, on se montre particulièrement à cheval sur le règlement. Si le dossier du mercato estival inédit du club de la capitale reste suivi de très près par les services de l'UEFA, c'est pour une toute autre affaire que le PSG est visé. En effet, il y a deux semaines, des incidents avaient émaillé la rencontre de la deuxième journée de Ligue des Champions qui avait vu le club francilien s'imposer largement contre le Bayern Munich au Parc des Princes.

Une accusation pour des dérives impliquant non seulement les supporters du club, mais aussi l'équipe parisienne elle-même, c'est la nouvelle épée brandie par l'instance européenne au-dessus de la tête du Paris Saint-Germain. Et bien sûr, ce nouveau cas devrait être examiné par la commission de discipline de l'UEFA le jeudi 19 octobre.

Un manque de retenue notoire chez les supporters du PSG

À Paris, l'ambiance est de coutume festive, mais plus encore cette année avec le début de saison incroyable que réalise le club francilien soucieux de se frayer un chemin au sommet de l'Europe. Et bien sûr, dans de telles circonstances, les ultras du PSG ne se montrent pas toujours très sages dans leurs comportements.

Ainsi, il leur est reproché "l'allumage et les jets de fumigènes", formellement interdits dans les enceintes de stades de football. Déjà interpellée pour des faits minimes à Glasgow, il faudra donc à la direction parisienne penser à tenir plus fermement les associations de supporters si elle veut éviter de se mettre à la disposition d'éventuelles sanctions de l'UEFA.

Accueil des supporters perturbé et retard dans les horaires

Deux autres griefs ont été retenus contre le Paris Saint-Germain pour le cas de cette rencontre. Il s'agit notamment de l'encombrement dans les escaliers dû au difficile accueil des supporters dans le stade, et du retard d'un peu plus d'une minute marqué par les joueurs parisiens au moment de rejoindre la pelouse où les attendaient arbitres et bavarois pour débuter la seconde période.

Ce dernier reproche n'est d'ailleurs pas sans rappeler que des faits similaires avaient valu en 2013 une sanction au PSG, sous la direction de Laurent Blanc.

Avec le front anti-PSG qui milite ardemment pour son exclusion de toute compétition européenne, le club de la capitale devrait donc se méfier de ce que pourrait lui réserver l'UEFA.