L'été dernier, le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup sur la planète football en levant l'option d'achat de Neymar au FC Barcelone. Une transaction de 220 millions d'euros faîte en toute légalité mais qui a pourtant déchaîné la colère du club catalan et de l'Espagne du ballon rond dans son ensemble. Le Real Madrid, futur adversaire des Parisiens en Ligue des champions ou encore le FC Seville, l'ancien club d'Unai Emery, ont pris position médiatiquement pour dénoncer les méfaits des méthodes parisiennes et ont demandé à maintes reprises que l'UEFA enquête sur les finances du club de la capitale française.
Des plaintes qui ont finalement été entendues par l'instance européenne qui enquête actuellement sur le Paris Saint-Germain dans le cadre du fair-play financier. Une situation qui a tendance à irriter Antero Henrique, qui interroge sur les méthodes du football espagnol dans une interview parue ce mardi dans les colonnes du journal Le Parisien : "Le président de la Liga critique le transfert de Neymar. Ok, mais qu’il nous explique comment le Barça a acheté Neymar en 2013 ! Combien le club a vraiment payé Neymar ? Nous, au PSG, on fait les choses en toute légalité, en payant le montant de la clause libératoire"
Antero Henrique s'attend à une sanction de l'UEFA
L'enquête prendra fin au 30 juin prochain, date à laquelle la balance des comptes du PSG sera examinée.
Une date butoir qui n'effraie pas plus que ça Antero Henrique : "Nous sommes tranquilles. Nous connaissons notre responsabilité et les limites qui nous sont imposées par l’UEFA. Cet été, nous avons fait deux opérations exceptionnelles [...] Nous avons décidé d’y aller, de conclure ces transferts, et ensuite de nous adapter."
En revanche, le nouvel homme fort de la capitale depuis son arrivée l'été dernier, n'est pas totalement serein quant aux possibles sanctions qui pourrait être prononcées à l'encontre du club de la capitale.
Quand on lui demande de garantir que le Paris Saint-Germain ne sera pas exclu de la prochaine saison européenne, le Portugais manie la métaphore pour illustrer la situation parisienne : "Ce n’est pas parce que tu roules sur une autoroute à 140 km/h que tu termines en prison. Nous connaissons notre responsabilité et nous sommes conscients de la situation." Le mois de juin prochain s'annonce donc sous une certaine tension dans le club francilien qui vivrait à coup sûr très mal une éventuelle suspension de l'instance européenne.