Presque un an après la débâcle survenue lors du match retour face au FC Barcelone au Camp Nou, le PSG a une nouvelle fois craqué en Espagne, cette fois-ci face au Real Madrid. Si les parisiens ont été au niveau dans cette rencontre, cette faillite mentale des dix dernières minutes pourrait leur être fatale dans ce match retour prévu dans trois semaines. Paris devra s'imposer par deux buts d'écart, sans prendre plus d'un but, auquel cas il leur faudra gagner avec trois pions d'avance.
Les changements d'Unai Emery incompris
Après l'ouverture du score d'Adrien Rabiot, excellent par ailleurs hier soir, les Parisiens pourront nourrir des regrets.
Les occasions, ils en ont eues. Il a manqué ce qui fait pourtant que le PSG est si fort cette saison, le côté tueur devant les cages. Ni Mbappé, ni Neymar n'ont su faire la différence.
Mais cette lourde défaite, Unai Emery n'y est pas étranger, loin de là. Faire sortir Cavani pour Meunier, c'était presque un aveu d'impuissance. Ce changement tactique n'a d'ailleurs pas été compris par les joueurs selon les sources de RMC Sport. Surtout à un moment où Paris jouait le Real Madrid les yeux dans les yeux. Laisser Angel Di Maria sur le banc, alors qu'il marche sur l'eau depuis le mois de janvier, est également un cas qui fait jaser. Autre fait qui a marqué cette rencontre, ou plutôt l'avant-match, la titularisation de Presnel Kimpembe en lieu et place du capitaine Thiago Silva.
Le PSG-Real Madrid dans trois semaines pourrait sceller l'avenir d'Emery
Sans remettre en cause la performance et le talent de l'international français, c'est le message adressée à un cadre du vestiaire depuis des années qui fait tâche. Le média français rapporte que cette "placardisation" de l'Auriverde a gêné de nombreux éléments du PSG jugeant que cette mise à l'écart était une maladresse pour un match aussi capital.
Une partie du vestiaire parisien a également évoqué l'arbitrage. Sans juger le travail des hommes en jaune, certains comme Verratti ou Rabiot ont trouvé des coups de sifflet très durs envers le PSG. Les cartons jaunes de Neymar et Rabiot sont très discutables. Tout comme la charge non sifflée de Ronaldo sur Kimpembe juste avant le deuxième but.
Une chose est sûre désormais, Unai Emery a trois semaines pour changer le cours de sa carrière au PSG. Une élimination et ce sera la porte, indéniablement. En revanche, un exploit et un sursis lui sera accordé. Car il faut rappeler que ce n'est qu'une 8e de finale, et qu'avant de soulever le trophée, l'objectif du club, il faudra encore passer sur le dos de trois autres équipes. Et quand on constate qu'il pourrait y avoir Barcelone, Manchester City, Manchester United, Tottenham ou la Juve, ou encore Liverpool, le chemin vers la gloire est encore long pour Paris.