Nommé entraîneur de l'Olympique Lyonnais par Jean-Michel Aulas en toute fin d'année 2015, Bruno Génésio ne fait, après trois saisons, toujours pas l'unanimité du côté de Lyon. En effet, critiqué assez fortement sur les réseaux sociaux et souvent sifflé lors de son entrée au Groupama Stadium, l'entraîneur n'a pas beaucoup de soutien. Mais malgré les nombreuses critiques, l'ancien joueur du club poursuit tout de même sa route en essayant de gérer au mieux tout ce qui se dit à l'extérieur.

Un début de saison mitigé

Ce dimanche, Bruno Génésio était l'invité du Canal Football Club et pour noter son début de saison, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a tout juste donné la moyenne : "Je mettrais un 5/10 parce qu'on est en retard en championnat par rapport à ce qu'on espérait", a-t-il commencé par dire.

Il poursuit son propos en indiquant que le parcours en coupe d'Europe compense le début de saison : "En Ligue des Champions, on a fait un bon début. Cela compense un peu ce début mitigé en championnat".

Il est vrai que la folle semaine avec les trois victoires de suite face à Manchester City, l'Olympique de Marseille ainsi que Dijon pouvait laissé présager un regain de forme des Lyonnais. Mais les contre-performances face à Nantes ainsi que contre le Shakhtar ont vite ramené le club et surtout Bruno Génésio au devant de la scène.

Génésio répond à ses détracteurs

Interrogé sur sa situation avec les supporters, Bruno Génésio avoue qu'il a du mal à comprendre les critiques : "Je me suis forgé une carapace, mais ça a été dur au début" a-t-il déclaré.

Il poursuit en expliquant que le plus important pour lui, ce sont les joueurs : "J'ai la reconnaissance de mes joueurs, c'est le plus important". L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais explique également qu'à son intronisation, les supporters s'attendaient à un autre nom : "A mon arrivée, on attendait un nom plus ronflant, un entraîneur avec un palmarès et je peux le comprendre".

Mais le plus incompréhensible pour lui, c'est d'en être au même point trois années plus tard et ça, malgré trois saisons positives (deuxième, quatrième et troisième) : "Ce que je comprends moins, c'est qu'après trois saisons avec un bilan plutôt positif, on en soit toujours au même point". Dans un monde où le Paris Saint-Germain est dominateur sur la scène nationale, difficile pourtant de faire beaucoup mieux. Le coach pense en revanche qu'un titre pourrait changer la donne, reste à savoir si l'équipe est capable d'en remporter un.