Tout d'abord donné grand favori à la succession de Julen Lopetegui à la tête du vestiaire madrilène, Antonio Conte pourrait ne pas devenir le nouvel entraîneur du Real Madrid, selon de nombreux médias espagnols. Les discussions auraient reçu gros coup de frein, attribué par la chaîne espagnole Cuatro à une certaine réticence des joueurs à valider l'arrivée du technicien italien.

Il faut dire qu'en recrutant Julen Lopetegui en juin dernier, le Real Madrid avait espéré donner un nouveau coup de fouet à son effectif sur la scène européenne comme sur la scène nationale.

Mais avec un bien triste bilan (6 victoires, 2 nuls, 6 défaites), l'ancien sélectionneur d'Espagne aura loupé le coche.

Pas question donc de se louper une nouvelle fois dans le casting. Comme l'a si bien fait remarquer le capitaine Sergio Ramos, « Le respect se gagne, il ne s'impose pas. La gestion du vestiaire est plus importante que les connaissances techniques d'un entraîneur ». De quoi donner à réfléchir au nouvel arrivant.

Antonio Conte désormais incertain

Si les médias espagnols ont très vite évoqué le nom de Conte pour diriger le Real, la piste semble s'être tout aussi rapidement refroidie. Pour Marca, l'ancien de Chelsea a posé de trop fortes exigences pour le recrutement cet hiver ; quant à AS, on pointe des divergences sur la composition du staff et le montant de son salaire.

C'est donc à présent le nom de Roberto Martinez qui circule, alors qu'il reste sous contrat avec la Belgique jusqu'en 2020.

Du côté de l'Italie, la Gazzetta dello Sport se prononce plutôt pour Mourinho. Désiré depuis un moment par Florentino Pérez, le manager de Manchester United est néanmoins lié par un contrat courant jusqu'en 2020.

Bien sûr, comment ne pas souligner le quotidien catalan Sport qui laisse entendre que le vestiaire merengue serait entrain de peser pour un retour de celui qui les aura mené à la victoire lors des trois dernières éditions de la Ligue des Champions.

Santiago Solari en rempart

Nommé lundi pour assurer l'intérim de 14 jours dont dispose le club pour trouver un remplaçant permanent selon les règlements de la fédération espagnole, Santiago Solari a pour sa part dirigé son premier entraînement au centre d'entraînement des Merengues mardi.

En conférence de presse, il a refusé de s'imaginer au-delà de cette période transitoire, avant d'afficher sa stratégie pour le match de Copa del Rey attendu ce mercredi contre Melilla.

13e entraîneur sous l'ère Pérez, l'Argentin a fait ses débuts sur le banc de la Castilla en 2016, un peu comme un certain Zinédine Zidane avant lui, propulsé après le départ prématuré de Benitez en janvier 2016. A 42 ans, l'ancien «Galactique» connaît bien les rouages de la maison et entend aider dans ces moments difficiles que traverse le club. A défaut de trouver un coach de renom disposé à atterrir à Madrid, Solari pourrait bien se voir confirmer dans 2 semaines.