Depuis son rachat par le Qatar il y a quelques années, le club de la capitale cri haut et fort que son principal objectif est de remporter la Ligue des Champions. Suite aux erreurs des années précédentes, le directeur sportif du club Leonardo diffusait un autre son de cloche en début de saison. Pour lui, après les turbulences de cet été, il parlait plutôt d'une année de transition, difficile et un effectif un peu moins 'Bling Bling'.
Néanmoins, qui dit Ligue des Champions dit problèmes d'egos et le coach Thomas Tuchel pourrait avoir quelques migraines.
Cavani : premier problème d'ego à gérer
Edison Cavani, dont le contrat se termine en juin 2020 a toujours été un joueur à part au Paris-Saint Germain. En effet, alors qu'il arrive en provenance de Naples avec un statut d'attaquant de classe mondiale, il doit s'exiler sur le côté gauche pour laisser place à Zlatan Ibrahimovic. Le joueur suédois présent au club de la capitale entre 2012 et 2016 inscrit 156 buts en 180 matchs. Lorsqu'il met les voiles pour la MLS et les Los Angeles Galaxy, Cavani auteur de 195 buts en 284 matchs se dit que le temps est venu pour lui de briller au PSG.
Malheureusement, malgré son comportement exemplaire et son statut de chouchou du Parc des Princes, Cavani reste dans l'ombre de Kilian Mbappe et bien évidemment Neymar.
Si les dirigeants et (quelques) joueurs ne le considèrent pas à la hauteur de ses attentes (prolongation de contrat, salaire ou encore Penalty Gate), le joueur bénéficie d'une grosse cote en tribunes. Suite à sa blessure, Cavani s'est installé sur le banc alors qu'Icardi a pris place en tant que numéro 9. S'il était prévu que le joueur rentre contre Nice ou Bruges, les circonstances des matchs ont changé les choses. Cavani s'attendait à être titulaire lors de PSG/OM mais le coach a fait confiance à Icardi et fait rentrer Cavani sur le front gauche de l'attaque.
Il semblerait que l'Uruguayen s'interroge sur sa place dans l'équipe et aurait compris qu'il ne serait qu'un second choix aux yeux de son coach.
D'autres problèmes d'ego à venir
Pour qu'une équipe fonctionne, la gestion des egos, la consolidation d'un groupe sont des éléments à ne pas négliger. Aujourd'hui, pour le PSG et plus particulièrement pour Thomas Tuchel aucun problème de choix ne s'est réelement fait. Les nombreuses blessures (Neymar, Mbappe, Cavani, Geye, Herrera, Meunier, Kehrer, Draxler etc.) font que le coach n'a fait que des choix en fonction des disponibilités de ses joueurs.
Si les présences de Neymar ainsi que celle de Mbappé ne souffrent d'aucune contestation, qu'adviendra-t-il de Di Maria qui marche sur l'eau ? D'Icardi ? Ou encore du système de jeu ? Si le 4-3-3 semble solidement installé dans l'esprit de l'Allemand, la gestion des egos pourrait être à revoir.