Un carton rouge à la 20ème minute de jeu, litigieux, probablement et ça y est, c’est la polémique. Sur le carton en lui même, pas vraiment. D’abord parce que, c’est comme ça, la faute de Morgan Schneiderlin n’est pas si évidente que ça vu que le Niçois tacle d’abord le ballon. C’est à cause de l’élan pris qu’il heurte Christophe Hérelle. Dante, défenseur de l’OGC Nice déclare d’ailleurs : "Je pense que le carton rouge n’était pas mérité. Après, il faut accepter que l’arbitre puisse faire des erreurs, comme nous."
Ensuite parce que cela n’a pas empêché la victoire de Nice sur Brest.
D’où vient la polémique, alors, de Pierre Ménès. À ses yeux, Stéphanie Frappart, l’arbitre du match est coupable de tous les maux. Pas à cause de la fonction d’arbitre que tout le monde aime pourtant détester, tous le temps et surtout quand l’équipe qu’on supporte perd. Non, le problème n’est pas là. C’est quoi le problème, selon Pierre Ménès : "Le problème dans l’arbitrage, c’est qu’il y a les stars et les autres. Et c’est très frappant au niveau de la VAR. Turpin peut décider ce qu’il veut, jamais la VAR ne viendra le déjuger. Même chose pour Frappart. Ce n’est pas parce que c’est une star de l’arbitrage, c’est parce que c’est une femme. Et qu’en tant que femme, c’est forcément la meilleure. C’est la seule, ça aide." La grande classe.
Un arbitre se plante, ça arrive. La VAR ne ‘corrige’ pas l’erreur, ça arrive aussi. Mais, là, sur son site Pierrot Le Foot, Monsieur Ménès n’a pas pu résister. Il fallait qu’il dise que le problème vient du genre de l’arbitre.
Pierre Ménès très serein malgré l’enquête qui le vise
"Pierre Ménès et son employeur se sont séparés en bon terme (...) ils avaient convenu d’un accord à l’amiable, ce qui prouve qu’il n’y a aucun élément de preuve qui permette d’engager la responsabilité de Pierre Ménès." C’est par ces mots que Maître Arash Derambarsh, l’avocat de l’ancien journaliste sportif de Canal+, réagit tout en précisant que son client est ‘très serein’.
Les investigations de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance contre les personnes) ne semblent pas inquiétées outre mesure le journaliste. La personne a l’origine de cette affaire est Marie Portolano, une ancienne consoeur de Pierre Ménès qui a réalisé un documentaire sur le sexisme dans le journalisme sportif. Le titre choc de ce documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", mais surtout les révélations qui y figurent ont poussé l’inspection du travail, après une enquête menée en interne par Canal+, à transmettre l’affaire au parquet de Nanterre.
Une enquête a alors été diligentée par cette instance. Sept personnes ont déclaré avoir été harcelées sexuellement par le célèbre chroniqueur. Parmi les victimes se trouvent Madame Portolano. Pierre Ménès lui aurait touché les fesses après avoir soulevé sa jupe. Francesca Antoniotti (chroniqueuse) et Isabelle Moreau (journaliste) l’accusent quant à elles des les avoir embrassé de force à la télé. Depuis, Pierre Ménès s’est excusé publiquement sur Twitter et il a quitté Canal+. Une autre enquête à été ouverte à son encontre.
Pierre Ménès se pose beaucoup de questions
En marge du match nul entre l’OL et le PSG (1-1) dimanche dernier, Pierre Ménès se demandait sur son blog, Pierrot Le Foot, la raison de l’absence de Sergio Ramos. "S’il est sur le banc, c’est qu’il n’est plus blessé, mais pour autant il ne rentre pas." S’est il insurgé.
Et de s’interroger sur la stratégie de Pochettino.
Ludovic Ajorque, l’autre sujet d’agacement de Pierre Ménès
Pour le chroniqueur sportif, l’attaquant alsacien mérite mieux que Strasbourg. Il enrage de ne pas voir un club français comme l’OM, par exemple se positionner sur un tel joueur. Il craint de voir se reproduire le cas Mohamed Simakan. Ce défenseur qui évoluait lui aussi à Strasbourg la saison dernière et qui fait les beaux jours du RB Leipzig, désormais. Pas un club français ne l’a signé. À ses yeux, quant on a un vivier comme Strasbourg, on va y puiser, on ne laisse pas les joueurs partir vers des clubs étrangers.