Depuis quelques jours, toute la planète Tennis n’a qu’une chose en tête : 2024 et l’annonce du retour de Rafael Nadal sur le circuit à Brisbane début janvier avant de viser l’Open d’Australie en perspective. Alors retombé dans les tréfonds du classement ATP, l’homme à l’armoire à trophées bien chargée va bénéficier d’une invitation.

Dans une année tennis dominée par Novak Djokovic, la perspective d’un ultime duel entre les deux est alléchante. Le Serbe l’a même souligné, rêvant d’un ultime combat, pourquoi pas en finale de Roland-Garros. De son côté, Rafael Nadal a lâché un peu plus d’informations sur son retour, sur ses motivations et ses craintes.

"Je pense que je suis prêt" : Nadal se livre sur ses motivations

L’année 2024 de tennis s’annonce merveilleuse, surtout pour les fans de Rafael Nadal qui va enfin rejouer au tennis dans un tournoi australien au tout début de l’année 2024. Qui dit retour de Nadal dit forcément engouement, mais aussi beaucoup de questions. Impossible de ne pas voir planer un doute quant à sa compétitivité, et surtout un triste parallèle avec la fin de carrière d’un autre monstre de cette génération, Roger Federer.

Pourtant, si Rafa revient, c’est qu’il est sans doute prêt, du moins ses fans et les amoureux de tennis l’espère. Dans une vidéo postée sur ses réseaux, il en a dit un peu plus sur son état d’esprit. Il a tout d’abord évoqué une petite crainte lors de son annonce de retour : "J’ai eu peur de vouloir annoncer quelque chose sans être sûr à 100%. Je suis resté un an sans compétition, avec une opération."

Aux côtés de cette crainte du moment du retour, il y a bien évidemment de l’excitation également : " Je pense que je suis prêt et j’espère que les choses vont bien se passer et que je pourrai profiter un maximum des terrains.

Je veux ressentir à nouveau la pression, les peurs, les doutes. "

Rafael Nadal veut se "donner le temps nécessaire" pour son retour

Si l’Espagnol attend tout autant son retour que ses fans, il ne se met pas pour autant beaucoup de pressions, sans doute aussi pour ne pas créer de désillusion des deux côtés : "Pour dire vrai, j’espère de moi de ne pas trop espérer, de ne pas trop m’attendre à de trop grandes choses. Je dois trouver la force de ne pas être aussi exigeant que je l’ai été tout au long de ma carrière. Je suis dans une situation très spéciale, je suis en terre inconnue. Toute ma carrière, j’ai intériorisé le fait de toujours demander le plus, exiger le plus de moi. Aujourd’hui, ce que je souhaite le plus, c’est sans doute de fuir cette exigence envers moi-même, cette exigence de donner le maximum."

Pour autant, il ne semble pas entrevoir un bref retour, et se voit plutôt évoluer au fur et à mesure de son retour, en se donnant "le temps nécessaire, que les choses pourraient être difficiles au départ", mais qu’il faudra trouver la force "de se pardonner et de se donner le temps."