Lundi soir, M6 diffusait la deuxième série de portraits des agriculteurs de la nouvelle saison de L’Amour est dans le Pré. Suite à cette soirée, Karine Le Marchand, connue pour son second degré, n’a pas manqué de faire parler d’elle. En effet, alors qu’elle présentait Thomas, un jeune ostréiculteur homosexuel à la recherche de l’amour, celle-ci a dressé un portrait légèrement caricatural de la communauté gay. Lorsque celui-ci explique qu’il recherche un homme fort car son métier est physiquement difficile, l’animatrice lui explique que pour définir un homosexuel viril qui ne se reconnait pas dans toute la culture gay il existe un mot : "yag".
Bien évidemment, il ne s’agit sans doute ici que d’une malheureuse réflexion qui a toutefois provoqué les foudres des téléspectateurs sur les réseaux sociaux.
D'autant plus que ce n'est pas la première fois que l'animatrice a recours à des clichés sur la communauté homosexuelle. En effet, en 2015 au moment de la présentation de Guillaume Barbier, premier candidat homosexuel à avoir participé à l'émission, cette dernière avait déjà frôlé la polémique en parlant avec lui de sacs à main. Celui-ci avait d'ailleurs quitté le programme juste après l'épreuve des speed dating. Coïncidence ?
Une tentative de rattrapage râtée
Le lendemain de la diffusion de l’émission, Karine Le Marchand tente de rattraper le coup en publiant sur son compte Twitter un article de blog sur la définition du mot 'Yag' dans lequel on nous explique que les yags sont assez peu différents des hétérosexuels car ils ne sont pas efféminés comme on pourrait le croire des homosexuels et que leur seule différence est leur sexualité.
Cet article, qui continue donc d’épingler la communauté gay, n’a en rien arrangé les affaires de Karine Le Marchand.
Pour tous ceux qui ont appris hier ce qu’était un Yag...bisous à tous https://t.co/iiu2nxPCCY
— Karine Le Marchand (@KarineLMOff) 23 janvier 2018
Une maladresse sur la religion
Décidément, la truculente Karine Le Marchand enchaîne les dérapages verbaux puisque plus tard dans la soirée, c’est en interrogeant Thierry, 38 ans, éleveur de vaches allaitantes en Occitanie, que la présentatrice fait sa deuxième « boulette ».
En effet, lorsque celui-ci explique qu’il n’attache d’importance ni à l’univers ni à la religion de ses futures prétendantes, Karine semble s'en étonner et ne tarde pas à ajouter : "Même si elle est musulmane, tu t'en fiches complètement ?". Une simple maladresse, certes, mais qui a suffi à déclencher une fois encore un scandale sur les réseaux sociaux.