Cela fait plus d'un an que vous entendez parler de la série The Handmaid's Tale et vous n'êtes toujours pas convaincu pour vous lancer dans la série. Voici un petit résumé, de quoi vous persuader de découvrir la meilleure série de 2017 et de vous plonger dans l'ambiance flippante de l'univers de La Servante Écarlate.
The Handmaid's Tale, la série qui reflète nos peurs les plus profondes
Imaginez un pays où la majorité de la population est stérile dû aux déchets toxiques et à la pollution. Imaginez si les Etats-Unis étaient désormais gouvernés par un groupe de fanatiques religieux.
Imaginez un pays où les femmes n’ont plus le droit de travailler, de lire, d’écrire et perdent même jusqu’à leur prénom. Imaginez qu'on sépare les femmes fécondes de leurs enfants et de leur mari et qu'on les placent dans des familles pour se faire violer une fois par mois pour fournir des enfants à l’élite. Ce pays existe et il a un nom, Gilead ! La chaîne Hulu va vous immerger dans cet univers qui vous fera dresser tous les poils de votre corps, au sens littérale du terme.
'The Handmaid's Tale': Rape, Mutilation and That Shocking Death Explained https://t.co/ypKzab15hj pic.twitter.com/8tjlK2llMz
— BEACH 105.1 Daytona (@BEACH105FM) 26 avril 2017
The Handmaid’s Tale a été citée à de nombreuses reprises, depuis sa sortie en avril 2017, comme la série la plus effrayante de l’année.
Et le mot effrayant n’est pas assez fort pour décrire ce que l’on ressent quand l’on découvre cette série. Adaptée du roman éponyme, de Margaret Atwood, paru en 1985, le roman avait déjà fait beaucoup parlé de lui. La série ne fait que rappeler ce que l’écrivaine avait imaginé en 1985 et qui fait de plus en plus écho à ce qu’il se passe dans de nombreux pays à notre époque.
Comme par exemple la baisse de la natalité, la place de la religion dans nos sociétés, le droit des femmes qui recule dans certains pays (avortement, contraception,…), la montée du fondamentalisme religieux, le conservatisme, le nationalisme, le réchauffement climatique dans le Monde, la montée du FN en France et du nationalisme dans de nombreux pays, l’élection de Donald Trump aux États-Unis, le droit des homosexuels, pour ne citer que ces points.
La série nous rappelle que l'on vit dans un monde où tout pourrait basculer du jour au lendemain. Juste avant le mouvement #MeToo, des femmes avaient d'ailleurs choisi de défiler en 2017 dans les rues de Los Angeles habillées en Servantes Écarlates pour protester contre les nouvelles lois contre l’avortement aux États-Unis. Gilead est telle une ombre qui plane au-dessus de nous, nous rappelant qu’un tel scénario pourrait nous accabler et que personne n’est à l’abri.
These women dressed up as characters from "The Handmaid's Tale" to protest anti-abortion laws. https://t.co/n5v3xaWMQq pic.twitter.com/JKadmcN7YI
— ATTN: (@attn) 9 mai 2017
La première saison retrace fidèlement le roman de Margaret Atwood, à quelques exceptions près, qui s’achève de la même manière que le dernier épisode de la saison 1.
L’univers visuel du roman est fidèlement représentée (les tenues, la ville, les maisons). Chaque scène est telle un tableau que l’on a envie de contempler d’une curiosité morbide. La seconde saison nous permet depuis le 25 avril 2018 de poursuivre notre immersion dans le monde de Gilead et de continuer à suivre les mésaventures du personnage principal. Pour rester le plus fidèle à l'univers du premier roman, le créateur de la série continue de faire appel à l’écrivaine pour rester au plus près de l’univers de Gilead. Une saison 3 a déjà été commandée.
Le casting et les personnages de The Handmaid's Tale
#ElisabethMoss Best Actress in TV Series Drama #GoldenGlobes2018 #TheHandmaidsTale BEST TELEVISION SERIES - DRAMA https://t.co/DudAZrs4Wz via @YouTube
— Sofandeseries (@Sofandeseries) 8 janvier 2018
Le rôle principal a été confié à Elisabeth Moss (Mad Men, Top of the Lake,..) qui incarne à la perfection le personnage de June/Defred à qui il est si facile de s’identifier.
Elle réussit à nous transmettre toute une palette d’émotions à l’aide de son visage sans prononcer un mot. Elle tient notamment le rôle centrale de narratrice. Elle nous raconte sont récit de manière anachronique sous forme de flashbacks pour nous expliquer comment elle en est arrivée là. Son récit nous permet de découvrir toute une multitude de personnages tous plus incroyables les uns que les autres.
"The Handmaid's Tale" cast curated a politically-charged playlist https://t.co/jRRI6CQHcp pic.twitter.com/I2tq1qEguW
— billboard (@billboard) 3 mai 2018
Tante Lydia qui forme les servantes, le commandant et son épouse que Defred sert, les autres Servantes écarlates, Nick l’homme à tout faire, les Marthas qui servent de cuisinières et de femmes de ménages.
Tous ces personnages sont incarnés par des acteurs pour la plupart connus du grand public, Samira Wiley (Orange is The New Black), Joseph Fiennes (American Horror Story, Camelot, Shakespeare in Love), Yvonne Strahovski (Dexter), Max Minghella (The Social Network, Agora), Ann Dowd (The Leftovers)…
Margaret Atwood receives standing ovation as she joins cast, crew of The Handmaid's Tale on stage for big #Emmy win https://t.co/Q3tzomssb9 pic.twitter.com/zf9lx0WPz2
— Metro News Canada (@MetroNewsCanada) 18 septembre 2017
Le synopsis de The Handmaid's Tale
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles.
Vêtue de rouge, Defred, » servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe à son mari et à sa fille et au temps où les femmes avaient encore le droit de lire, d’écrire et de travailler.
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