Après sa participation dans Moundir et les Apprentis Aventuriers 4, où il faisait équipe avec Tressia, Vincent Shogun n'a plus donné signe de vie. Très inquiets, ses fans ont appris en juillet 2019 qu'il était en prison depuis plusieurs jours, alors que son agent Magali Berdah tentait de brouiller les pistes en prétextant une hospitalisation. Un compte Instagram avait même posté : "Vincent n’est plus joignable nulle part. Ni sur les réseaux sociaux, ni sur son téléphone. Il aurait été arrêté pour possession de drogues dures".
Plus tard, c'est Aqababe qui avait donné plus de détails : "Vincent a été arrêté suite à un voyage à Amsterdam des plus illicite". Un mois plus tard, la star des Ch'tis était enfin sorti du silence pour annoncer brièvement son retour. Il a finalement fallu plusieurs mois pour que le candidat de télé-réalité accorde sa première interview chez Sam Zirah, où il rapporte que le monde de la télé l'avait laissé tomber suite à ses déboires avec la justice. Aujourd'hui, Vincent se livre avec émotion dans une nouvelle interview et nous donne plus de détails sur ses 28 jours passés en prison.
Vincent Shogun raconte en détails sa descente aux enfers
Vincent Cohen Szewczyk, alias Vincent "Shogun", une référence au film Camping, vient d'accorder une longue entrevue filmée pour la chaîne YouTube "Zone Off". La télé-réalité, la mort de son père, son séjour en prison, ses projets, le jeune homme retrace sa vie jusqu'à présent non sans émotion. Très proche de sa maman, Shogun avoue que cette dernière a été très inquiète pour lui. Grâce à son succès en télé-réalité, Vincent a tout eu, tout vu, tout connu, jusqu'à se brûler les ailes... "Quand je rentre tard la nuit, elle m'appelle. Elle a toujours peur, car elle sait de quoi je suis capable ! Mais aujourd'hui, c'est fini les conneries !", confie-t-il.
Et pour cause, après des années de fêtes et de mauvaises fréquentations, un événement dramatique a freiné le jeune homme de 30 ans. Il raconte en détails comment il s'est retrouvé en prison :
"Je sortais de boîte de nuit avec une personne que je ne connais pas forcément, mais je n'étais pas apte à conduire ma voiture. Et là, on se fait arrêter. Moi, je suis serein ! Au final, on se fait menotter car cette personne en question avait beaucoup de stupéfiants. C'était à Amsterdam et je ne parlais pas un mot anglais. J'ai fait un jour de garde à vue, deux jours de garde à vue, trois jours de garde à vue... Cette personne avait dit que c'était moi. Je n'arrivais pas à parler, je palpitais. J'étais un dealer pour eux ! J'étais au bout de ma vie... J'avais honte de moi. Qu'est-ce que j'ai été bête !"
"Je n'ai même pas eu un coup de fil !"
Toujours bouleversé et traumatisé par cet événement marquant, Vincent Shogun continue son récit : "Je comprends en regardant la flic que c'est fini pour moi. Je m'effondre en larmes. J'ai fait 28 jours de prison à Amsterdam. Avant, ils te mettent à poil, t'es une m*rde. T'es assis et il te demande de souffler pour voir si t'as pas un téléphone dans le c*l ! Tu prends un coup dans ta fierté. J'ai eu de la chance que personne me connaisse là-bas."
En prison, seul et paumé, Shogun a fait la connaissance d'un homme prénommé François avec qui il se liera d'amitié.
Très ému, il raconte : "C'était un passage dans ma vie qui était très très dur. Quand t'es en prison, t'es avec des méchants. En cellule, j'ai beaucoup pleuré. Mon père me manquait beaucoup ! Il m'avait toujours dit : 'Un jour mon fils, tu iras en prison !'"
Dans sa dernière interview chez Sam Zirah, Vincent Shogun avait confié avoir été très déçu par les candidats de télé-réalité et certains amis. Alors qu'il a toujours répondu présent pour les autres, personne n'a été là pour lui durant cette période difficile. Pour Zone Off, il revient sur cette terrible désillusion : "Je suis gentil, mais fort influençable. Quand je sortais, tout le monde profitait de moi et je ne le voyais jamais ! La prison m'a appris les gens vrais, l'entraide. Ça m'a fait un électrochoc ! Au final, quand j'étais là-bas, il y avait personne alors que tout le monde savait. Je n'ai même pas eu un coup de fil ! Pourtant, quand t'es en tournage, il y a tout le monde. T'es Shogun ! J'en ai vraiment souffert... En un claquement de doigts, tout s'est arrêté et personne n'était là pour moi."
Heureusement, Vincent a finalement été innocenté.
Il a donc été libéré après 28 jours passés en prison. Une fois de retour à la réalité, le boutre-en-train des Ch'tis a dû faire face à une deuxième descente aux enfers. Sans placements de produits, sans réseaux sociaux, il n'était "plus rien, plus personne". Il se rappelle : "Je ne savais pas quoi faire, quoi dire sur les réseaux. J'écrivais à Magali Berdah, elle me répondait une fois sur mille..." À ce jour, Vincent se remet encore de cette période traumatisante. Toujours aussi spontané et sympathique, il lance un appel aux productions : "J'aimerais refaire un show et ce sera le dernier !"
Pour voir l'interview de Vincent Shogun en intégralité, c'est ici :