Depuis quelques semaines, un projet se met en place entre deux candidats de télé-réalité : un combat de boxe. Depuis l'affaire Booba, Dylan Thiry cherche désespérément à combattre contre une personnalité. Contre toute attente, c'est finalement Benjamin Samat qui a accepté le défi. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette rencontre prend de plus en plus d'ampleur. En effet, l'octogone tant attendu aura bien lieu le 6 avril 2022 au Palais des Sports de Marseille. Ce mercredi 23 mars, Blasting News était invité à la conférence de presse à Paris pour s'entretenir avec les deux influenceurs.
C'est dans une ambiance conviviale, mais toutefois très sérieuse, que Dylan et Benji ont répondu à nos questions. Ils sont (sportivement) chauds et prêts à en découdre !
Entretien avec Benjamin Samat
Blasting News : Bonjour Benji, quelles étaient tes motivations pour accepter de participer à tel événement ?
Le challenge ! Je suis un fou de sport, j'aime tous les sports ! La boxe, je n'avais jamais pratiqué. Alors, j'ai vu ça comme une opportunité de pouvoir apprendre et surtout avec un objectif. C'est ça qui m'excite ! Commencer un sport et juste apprendre, oui... Mais si derrière il n'y a pas de challenge, il n'y a pas autant d'engouement. Je me lève le matin, je sais pourquoi j'y vais. Je ne pense pas qu'à ça !
On m'a envoyé plusieurs fois la story de Dylan et je me suis dit "vas-y !"
BN : Depuis combien de temps et comment tu t'entraines ?
Depuis le 9 mars. Je m'entraine avec le meilleur entraineur français, Louis Lavaly. Il a coaché Myriam Lamare, Le Banner, Medhi Sahnoune. C'est un des entraineurs les plus titrés de France. Il m'apprend énormément et il est investi autant que moi.
Il entraine des champions, alors il aurait pu refuser ça... C'est un challenge pour lui aussi !
BN : Au moment où nous parlons, quels sont tes points forts et tes points faibles ?
Mes points faibles, je dirais que ce sont mes esquives. Et mes points forts, c'est que je ne lâche rien, je vais au bout ! Physiquement, je me sens de mieux en mieux.
Et puis, j'ai une belle force, une belle puissance. Quand je mets des coups, ça fait mal !
BN : Dylan a affirmé sur les réseaux qu'il reverserait l'argent de la récompense à une association. Et toi ?
Bravo à lui, je le soutiens à 100%. Les fonds que je gagnerai, je vais les réinvestir. Je suis un homme d'affaires, j'ai plusieurs sociétés et des salariés. J'aide aussi ma famille à vivre dans le confort. Je suis honnête, je ne vais pas me faire passer pour le sauveur de l'humanité. Depuis neuf ans que je fais de la télé-réalité, chaque centime que je gagne, je le réinvestis. J'essaye d'assurer mes arrières après la télé.
BN : Es-tu réellement en guerre avec Dylan ou est-ce pour le show ?
On n'est pas en guerre, mais on n'est pas les meilleurs amis du monde non plus.
On se suit sur les réseaux et on s'est déjà croisés dans Les Marseillais vs Le Reste du Monde. J'appréciais le fait que ce soit un sportif et un compétiteur. Malheureusement, il n'était resté que trois jours dans l'aventure... Tout le monde le voyait comme mon grand rival, mais on n'a pas pu s'affronter. On se respecte. Par contre, sur le ring, quand le gong sonnera, ce sera l'homme à abattre.
BN : Est-ce que le combat sera filmé ? Si oui, où sera-t-il diffusé ?
Nous sommes en train de voir avec les organisateurs, avec Fight Nation, pour diffuser sur leur plate-forme. De mon côté, je suis en train de faire un reportage sur toute ma préparation. Je suis filmé deux ou trois fois par semaine lors des entrainements, de ma préparation physique et de ma progression.
Ce sera sur ma chaîne YouTube !
BN : Il se murmure que vous avez annulé votre participation aux Apprentis Aventuriers, au dernier moment avec Maddy. C'est par rapport au combat ou à une éventuelle grossesse ?
Ni l'un, ni l'autre. J'ai décidé de mettre la télé-réalité un peu de côté pendant un temps, voire définitivement. Je ne sais pas encore... La production Banijay nous voulait absolument sur le tournage. Surtout que je suis le plus redouté !
BN : Que penses-tu des audiences en baisse des Marseillais au Mexique ?
Le problème qu'il y a aujourd'hui, c'est Salto. C'est deux épisodes en avance, alors les fans ne vont pas attendre la diffusion en télé. De plus, les comptes Instagram les publient sur les réseaux et il y a les replays.
Je pense que les téléspectateurs vont nous suivre pendant des années encore. Pour moi, il y a toujours un engouement autour des Marseillais !
Entretien avec Dylan Thiry
Blasting News : Bonjour Dylan, quelles étaient tes motivations pour organiser un tel événement ?
Je m'inspire beaucoup des Américains et je suis un amoureux du sport. J'aime la compét', l'adrénaline et les nouveaux défis. Je suis très fier d'être le premier influenceur à mettre en place ce combat de boxe avec toute l'équipe. J'avais envie d'un nouveau projet, m'inspirer de Logan Paul et ramener ça en France.
BN : Avais-tu déjà boxé auparavant ?
Oui, un peu. Boxe, boxe anglaise, boxe thaï... C'est un sport que je connais un petit peu.
BN : Depuis combien de temps et comment tu t'entraines ?
Ça fait seulement un mois et demi que je m'entraine. On est à 14 entrainements par semaine, deux par jour. C'est vraiment quelque chose ! Je commence vraiment bien à apprendre.
BN : Au moment où nous parlons, quels sont tes points forts et tes points faibles ?
Aujourd'hui, mon point fort, c'est mon mental d'acier. Mes points faibles, c'est la manière dont je bouge. 70% de la boxe part des jambes, alors il faut encore que je m'entraine à ce niveau-là.
BN : Si tu n'avais pas combattu contre Benji, qui aurais-tu aimé voir dans le ring contre toi ?
Je n'avais pas visé Benji, c'est lui qui a levé la main et qui a dit : "Je serais présent pour me mettre face à toi !" et j'en suis très content.
De toute façon, je vais me faire les influenceurs, les rappeurs et les Youtubeurs. J'aurais voulu avoir Booba... Mais je l'aurais, il n'aura pas le choix ! Un jour, on sera sur un plateau et on va l'appeler en direct pour qu'il se réveille un peu. Il parle beaucoup, mais il finit dans les aéroports à se taper avec du parfum ! Aujourd'hui, ce serait bien qu'il assume.
BN : Comment concilier ce combat de boxe et la période du Ramadan ? Et comment combattre sans boire d'eau ? (Question énormément posée par les internautes)
C'est drôle parce que la plupart des gens qui me posent cette question ne sont pas musulmans. Chacun s'occupe de sa religion, les gars ! Je ferai le Ramadan ce jour-là. La boxe anglaise est un sport, c'est écrit dans les lois françaises.
Alors les gens qui appellent ça "se taper", restez dans votre délire ! Je boirai beaucoup d'eau le matin (avant le levé du soleil) et ensuite, le combat sera vers 21 heures. J'aurais eu le temps de manger et de boire de l'eau.
BN : Que vas-tu faire avec l'argent reversé au vainqueur si tu remportes le combat ?
100% des gains que je vais récolter seront pour mon association "POUR NOS ENFANTS". Je pars en Palestine le 9 avril. Je ne peux pas dire à ces gens ou à Madagascar : "Vous êtes en train de crever de faim, attendez que le Ramadan se termine. Non !" S'il y a des gens qui crèvent de faim, je peux utiliser mon visage, ma sueur et mon image pour eux.
BN : Es-tu réellement en guerre avec Benji ou est-ce pour le show ?
Nous ne sommes pas du tout en guerre, mais il n'y aura pas de pitié sur le ring ! Je suis sûr de le battre. Il va goûter le tapis ! Je sais que je vais chez lui à Marseille, alors gagner au point ça va être compliqué. Du coup, ce sera par K.O. !
NDLR : Attention, combat avancé au 6 avril, contrairement à ce qu'il y a indiqué sur l'affiche ci-dessus.
MISE A JOUR : Pour la question de la diffusion, Arnaud Romera, le directeur général de Fight Nation, a répondu à la question : "Le combat sera diffusé sur notre plateforme de diffusion sur tv.fight-nation.com. Les internautes se connectent et achètent un paiement à la séance. C'est ce qu'on appelle le "pay-per-view". Ils payent 9,99 euros pour voir le combat, juste pour la soirée. Sur place, il y aura une grosse production, comme si c'était diffusé sur Canal+. C'est un modèle économique très anglo-saxon. Tous les Américains et les Anglais suivent leurs événements sportifs en pay-per-view. C'est mieux que de payer un engagement sur un an !"