Les réseaux sociaux ont littéralement enrichi les candidats de télé-réalité et les influenceurs, et pas souvent de manière très légale... C'est le combat que mène le rappeur Booba et de plus en plus de journalistes. À quand la fin des dérives ? À l'époque des Ch'tis, des premières saisons des Marseillais et des Anges de la Téléréalité, les stars du petit écran étaient gracieusement rémunérées grâce à leurs cachets de tournage et aux bookings. Les bookings, où les candidats de télé étaient payés pour se rendre en boîte de nuit ou dans des événements, étaient les seuls moyens de perdurer financièrement en dehors des tournages.
Mais depuis l'essor des stories Snapchat et Instagram, ils restent tranquillement chez eux pour travailler. En effet, ils se transforment en véritables vendeurs de télé-achat ! Mais face à de nombreux abus, France 2 consacre une émission sur ce phénomène de plus en plus controversé.
Ils sont devenus célèbres grâce à la télé-réalité. Puis ils sont devenus riches et puissants en vendant leur célébrité
Méritent-ils leur surnom d’#influvoleurs ?
Jeudi, #ComplémentDenquete sur ces #influenceurs, dragués par les marques et les politiques
pic.twitter.com/fwyAmBab18
— Tristan Waleckx (@tristanwaleckx) September 6, 2022
Des candidats devenus millionnaires grâce aux placements de produits ?
C'est ce que semble faire croire Milla Jasmine.
Les agences d'influenceurs ont eu une idée révolutionnaire : utiliser (à bonne ou mauvais escient) le dropshipping. Cette pratique consiste à vendre un produit en ligne en faisant l'intermédiaire. C'est alors au propriétaire du produit de gérer les stocks, les livraisons et le service après-vente. Évidemment, pour que ce soit rentable, il faut gonfler les prix pour toucher une commission de "revendeur".
En soi, ce business juteux n'est pas illégal. Mais multiplier sa marge de manière très abusive et arnaquer les acheteurs le devient. C'est ce qui est souvent reproché aux influenceurs...
Dans "Complément d'enquête", qui sera diffusé ce jeudi 8 septembre à 22h30 sur France 2, les journalistes se sont intéressés à ce phénomène.
Plus particulièrement à ceux rebaptisés depuis peu les "influvoleurs". Dans un extrait diffusé sur les réseaux sociaux, on y voit Milla Jasmine, déjà éliminée des Cinquante, confier qu'elle est "millionnaire" grâce à ce business et que le sujet n'était pas tabou pour elle.
"C'est Magali qui m'a donné ce placement de produit !"
Mais ce qui a surpris les internautes, c'est un autre extrait tiré de cette enquête. En plus des placements de produits, le journaliste de France 2 va évoquer les marques de contrefaçon, "un délit qui peut valoir deux ans de prison et 300.000 euros d'amende", précise-t-il.
Interrogée sur le sujet, Milla se dédouane hâtivement : "Alors, moi, je ne fais pas ça ! Vous pouvez voir en bas, tout est vrai (rires).
Même si j'achète du vrai, je ne vais pas proposer du falsch à ma communauté. Déjà, c'est illégal !"
C'est là que le journaliste la reprend : "Vous n'avez pas travaillé avec un site qui s'appelle La Moula Shop ?" Milla Jasmine nie en bloc. Mais le journaliste dégaine une vidéo où l'on reconnait bien la voix de la starlette. Pas de bol, on l'entend très distinctement vanter les mérites de ce site e-commerce spécialisé dans la contrefaçon de célèbres marques.
Elle continue de botter en touche : "Mais... Ce sont des vêtements que je promouvoie, c'est pas euh... Ce n'est pas de la contrefaçon, c'est une chemise !" Et lorsque le journaliste lui fait remarquer que ce même site vend des articles contrefaits, Milla se dégage de toute responsabilité et balance son agent : "Je ne suis pas au courant ! C'est Magali Berdah qui m'a donné ce placement !"