Découverte dans The Voice 4 en 2015, la carrière télévisuelle de Nehuda a décollé lorsqu'elle a participé l'année suivante aux Anges 8. Dotée d'un tempérament de feu, la candidate de télé-réalité a fait beaucoup parler d'elle à l'époque à cause de son couple très tumultueux avec Ricardo Pinto. Cette relation conflictuelle fera d'ailleurs régulièrement la une des médias people à cause de leurs nombreuses ruptures et réconciliations.
En juin 2017, Nehuda et Ricardo se retrouvent au cœur du scandale. Alors que leur fille était avec eux dans la voiture, une violente dispute a éclaté. Âgée de seulement 4 mois à l'époque, elle recevra un téléphone portable au visage et sera hospitalisée sur le champ. Aujourd'hui séparés, Nehuda revient sur les violences conjugales qu'elle aurait subies durant toutes ces années...
"J'ai vécu les pires moments de ma vie"
Avant-hier, Nehuda a visionné un reportage sur les femmes victimes de violences par leur conjoint. Un documentaire qui a fait remonter quelques souvenirs traumatisants.
Elle se confie : "Je vais encore passer pour une cas soc'... Mais, je suis tellement bien dans ma vie actuellement, que j'ai besoin de le dire. Hier, dans le reportage, wouhaa tout ce que la police fait pour protéger ces femmes. C'est très très loin de ma réalité à moi ! L'année dernière, j'ai vécu les pires moments de ma vie ! J'ai été victime de violences avec témoins. Étranglements, j'ai littéralement dégringolé les escaliers, j'ai été jetée !"
"J'ai appelé la police qui est rapidement intervenue. Elle a voulu interpeler la personne qui s'est enfermée chez elle... Moi, je suis partie chez ma maman. Quelques heures plus tard, j'ai été incitée à porter plainte. J'étais très fragile psychologiquement. Porter plainte face à une personne que tu crains et qui ment très bien, c'est difficile... Mais je l'ai fait. (...) J'apprends que cette personne a été en garde à vue pendant 24 heures."
Nehuda : une victime qui devient coupable aux yeux de la police ?
Nehuda en couple pendant des années avec Ricardo, nous comprenons qu'elle parle du père de ses deux enfants.
Elle poursuit : "Durant la confrontation, je raconte mon récit. La personne en face dit très froidement et sûr de lui que je suis une menteuse et qu'il ne m'a jamais touché. (...) Deux jours après, je suis convoquée, car il y a des conversations où je suis très insistante. Quand on est sous l'emprise de quelqu'un, on est à la limite de la folie. J'ai fait des actes de désespoir qui ne sont pas glorieux. La police a donc conclu que la violence était justifiée par rapport à mon désespoir..."
"Ce sont deux femmes qui ont mené l'enquête. J'ai été étranglée, jetée contre un mur et j'ai dévalé les escaliers... Pour finir, les gendarmes et la procureure ont encouragé ce monsieur à déposer plainte contre moi pour harcèlement, dégradation de matériel et déclarations mensongères. J'ai été condamnée uniquement pour dégradation de matériel. Un homme peut casser une femme, une femme ne peut pas casser un homme, donc elle casse le matériel... La violence est passée inaperçue. Je leur ai montré qu'il y avait eu d'autres violences, dont une où j'ai été recousue à la tête. Ça n'a pas été pris en compte... La gendarme était de la même origine que la personne concernée. Je me pose des questions... Le témoin en question était mon enfant et elle a raconté ce qu'il s'était passé."
Pour conclure, Nehuda insiste sur le fait qu'elle a pris la meilleure décision de sa vie en quittant cet homme il y a environ un mois et demi.
"Il m'a fallu presque sept ans. Donc, ne sous-estimez pas l'emprise et la manipulation d'un homme. C'est toujours sur la femme qu'on jette la pierre ! La réalité, ce n'est pas la police qui fait tout pour les femmes battues. Les trois policières ont victimisé le coupable. Mais quand je vois la personne, ce qu'elle devient, le karma est méchant !", conclut-elle.