En guerre avec les influenceurs depuis des mois, Booba n’a pas encore avoué vaincu. En effet, le duc de la Boulogne surveille de près les stars des réseaux sociaux et dénonce leurs pratiques douteuses. Après l’adoption de la proposition de loi qui régule les personnalités de la Toile, B2O s’est une nouvelle fois exprimé. Il a même imploré l’intervention de Bruno Le Maire pour que les influvoleurs puissent arrêter leurs stratagèmes trompeurs.

Combat contre les influenceurs : Booba fait appel à Bruno Le Maire

Lancée depuis plusieurs semaines, la guerre contre les influenceurs est loin d’être terminée.

Booba qui a critiqué Maeva Ghennam pour son physique a cette fois interpellé le ministre de l’Économie. En effet, il invite Bruno Le Maire à passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre les arnaques sur les réseaux sociaux. C’est à travers un post sur Twitter que le rappeur a fait appel à ce politicien. Le duc de la Boulogne a lancé : "tant que les influvoleurs reconnus coupables ne sont pas réellement punis … et que les réseaux … ne ferment pas leurs comptes, la loi influvoleurs ne sert à rien! Ces escrocs continueront et d'autres suivront". Cet artiste demande ainsi de lourdes sanctions comme la prison, le remboursement des victimes et les amendes pour les concernés.

La loi régulant les influenceurs adoptée

Récemment, la première loi qui encadre les influenceurs a été définitivement adoptée au Parlement à l’unanimité.

Ce texte évoque l’interdiction de promouvoir certains produits et l’encadrement de cette profession en ligne. Il s’agit d’une issue après que les stars des réseaux sociaux aient été dans le viseur des autorités et des législateurs. Ces derniers ont reçu des accusations d’arnaques ou de fraudes, promotions de remèdes dangereux ou inefficaces.

Pour que le public ne soit victime de ces promotions parfois frauduleuses, les autorités ont pris leur part de responsabilité. Pour mémoire, Booba avait été invité au Sénat pour une audition sur ce sujet, mais il a refusé. Cette invitation lui avait été envoyée après que Magali Berdah ait été écoutée.

La nouvelle réglementation a fait effet

Peu de temps après l’adoption de la loi, la DGCCRF ou la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes a agi. Par la suite, cette administration française a épinglé deux influenceurs : Illan Catronovo et Simon Castaldi. Selon la DGCCRF, le premier est accusé pour son pouvoir d’augmenter les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard.

Par ailleurs, il est également pointé du doigt pour donner l’impression que "l’impression qu’un service de reversement en argent d’une partie du solde du compte personnel de formation [CPF] en contrepartie d’une simple inscription à une formation est licite, alors qu’il ne l’est pas". Quant à Simon Castaldi, il indique qu’il n’a aucune intention commerciale pour ses publications, alors qu’il est "en relation directe avec la promotion de biens ou services, ni les marques pour lesquelles il réalise ces communications". Par la suite, quatre autres influenceurs ont fait l’objet d’une injonction administrative de la DGCCRF. Il s’agit d’Anthony Mathéo, Capucine Anav, Léa Montchicourt et Gaetan Debled.