Le porte-parole de la Cour Pénale Internationale (cpi), le Libanais Fadi El Abdallah s’est prononcé récemment sur la procédure devant aboutir à la libération du président Laurent Gbagbo. Il a révélé ce qui va se passer avant la reprise effective du procès prévue pour le 28 août prochain. Selon lui, il n’y aura pas rien à la date du 23 août prochain.

Voici ce qui va réellement se passer le 23 août prochain

Le chef de l’Unité des affaires publiques de la CPI, Fadi El Abdallah, par ailleurs porte-parole de cette institution judiciaire a révélé la prochaine étape de la démarche procédure judiciaire qui doit aboutir à la libération du Woody de Mama.

Cette étape intervient après l’arrêt de la Chambre d’appel de la CPI pris le 19 juillet 2017 qui a donné raison aux avocats de la défense et invité par la suite la Chambre de première instance à revoir les conditions de maintien en détention du président Gbagbo. Selon le porte-parole de la CPI, les juges recevront les dernières recommandations des parties prenantes au procès (bureau du procureur, défense et représentant légal des victimes) au plus tard le 23 août avant de rendre une autre décision sur la libération du président Gbagbo. « Il n’y a pas d’audience prévue le 23 août. Cette date est la date limite pour les parties et les participants afin de déposer leurs observations sur la question de la détention de M. Gbagbo. Suite à la réception des observations des parties et des participants, les juges délibèreront et rendront leur décision en temps voulu » a déclaré Fadi El Abdallah sans toutefois donné une idée de la période à laquelle Cuno Tarfusser et ses confrères rendront leur décision.

Cette sortie du porte-parole de la CPI montre une fois encore que les carottes sont cuites pour la relaxe de l'ex-président de la Côte d'Ivoire puisque les juges seront désormais très vigilants sur les arguments que le bureau du procureur présentera ces jours-ci. C’est l’une des recommandations du juge Piotr Hofmanski, juge-président de la Chambre d’Appel.

Tout est encore possible pour Gbagbo

Il est important de dire d’ores et déjà que la douzième demande de mise en liberté provisoire du président Gbagbo sera la bonne selon les observateurs de la scène politique. Les propos du porte-parole confortent tout de même la position des partisans du président Laurent Gbagbo quand on sait que l’accusation est aux abois. On attend donc la reprise du procès le 28 août 2017 pour être mieux situer sur cette affaire de mise en liberté conditionnelle de l'ancien président Ivoirien.