Les chaines de fast-food sont régulièrement dans l'oeil du cyclone. En effet, comme de nombreuses autres enseignes, elles se gardent bien de ne pas dévoiler tous leurs secrets et font naitre de nombreux fantasmes. Il y a quelques semaines, c'est la composition des frites de McDonald's, qui selon The Sun, contiendraient des 'produits chimiques toxiques', qui était dans le collimateur. Il y a environ un mois, ce sont les poulets de la chaine KFC (Kentucky Fried Chicken), qui créent la polémique. Un article du Guardian publié le 30 juillet dernier, déclarant que le géant du fast-food KFC, admettait qu'un tiers de leurs poulets souffraient d'inflammation douloureuse connues sous le nom de dermatite plantaire.

Une maladie grave qui pourrait, dans les pires situations, empêcher les oiseaux de marcher correctement. KFC a précisé que le nombre de poulets atteints avait cependant diminué de la moitié, avec 35% d'entre eux en quatre ans. Ce 26 août, The Guardian a révélé une autre information sur la chaîne de fast-food. En effet, selon le journal britannique, 60 millions de poulets appartenant à la chaîne KFC et provenant des fermes britanniques et irlandaises, auraient été rejetés des abattoirs du fait de plusieurs maladies.

Des révélations qui pourraient ne pas plaire à KFC

Aujourd'hui, de nombreuses associations protectrices des animaux n'hésitent pas à dénoncer les pratiques de certaines entreprises.

Que ce soit pour les poulets, les vaches ou autres viandes que nous consommons, nombreuses sont les révélations à charges. Entre le non respect des règles sanitaires, l'élevage intensif ou autres, les grandes marques sont régulièrement pointées du doigt. Il y a quelques semaines donc, des informations ont révélé que certains poulets KFC étaient malades.

La dermatite plantaire est une maladie liée à une mauvaise ventilation et/ou à une mauvaise gestion de leur litière. Le raccourci serait trop rapidement fait de dire que les fournisseurs de poulets KFC ne respectent pas certaines règles, nous n'irons pas jusque-là.

Il y a quelque temps déjà avait été mis en avant le fait que un poulet sur 10 provenant de chez KFC souffrait de brûlure du jarret causée par l'ammoniac provenant des déchets des autres oiseaux, un signe généralement associé à l'inactivité des oiseaux.

Néanmoins, la marque américaine essaie régulièrement de trouver des solutions et tente d'avoir un taux de mortalité, lorsque certains oiseaux sont abattus pour cause de maladies, blessures ou autres, autour de 4%.

Chez KFC, on cherche des pistes d'amélioration

Si des preuves ont montré que certains poulets de KFC étaient malades, nombreuses sont les associations qui ont à plusieurs reprises salué le travail et la politique de protection des animaux de la part de la chaine de fast-food. Si de nombreuses améliorations sont attendues, cette communication montre une certaine transparence. Selon les différentes informations qui ont été relayées, la marque souhaite ralentir le temps de croissance des animaux, diminuer le nombre de blessures ou malades, donner moins d'antibiotiques ou encore réduire le nombre de poulets chez les fermes fournisseurs.